Rencontre avec Philippe Waret

Rencontre avec Philippe Waret

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Rencontre avec Philippe Waret
un « passeur de mémoire »

Philippe Waret est ingénieur d’étude à l’université de Lille. De formation littéraire, titulaire d’une Maitrise de Lettres Modernes, cet écrivain est un passionné d’histoire et de patrimoine. Un passionné, un « passeur de mémoire » comme il se défini. Ce qui se vérifie dans ses activités associatives ainsi que dans ses écrits, qu’ils soient patrimoniaux ou fictionnels. Rencontre avec le romancier autour de ses deux ouvrages de fictions : « Mortelle Cambrésis » et « La grande séparation ».


Qui êtes-vous, Monsieur Philippe Waret ?

Philipe Waret : D’une manière administrative je suis né par hasard à Cambrai, ma famille habite Caudry, plus particulièrement Bévillers, le décor de mon ouvrage fictionnel, « Mortelle Cambrésis ».


Pouvez-vous nous parler de « Mortelle Cambrésis » sorti il y a quelques années déjà chez Ravet-Anceau, dans la collection « Polars en Nord » ?

« Mortelle Cambrésis » est mon premier polar publié. Je n’ai pas eu de mauvais retours, alors j’ai récidivé ! J’ai un projet pour le Cambrésis, mais je n’en parlerai pas.

Dans mon premier livre je me suis attaché aux lieux de Bévillers, le village dont est originaire ma famille, les chemins et lieux que j’y ai décrit existent … Pour le Roubaix de « La grande séparation », ma seconde fiction, c’est pareil. J’ai attaqué Roubaix comme on attaque le Cambrésis avec premièrement un attrait pour l’histoire locale, le polar venant ensuite.

Après l’écrire du premier chapitre de « Mortelle Cambrésis » je n’ai pas pu lâcher la plume, j’ai poursuivi. J’utilise de vrais événements, de vrais lieux en prenant soin de surveiller les retours que je pourrai avoir par rapport aux patronymes, et au faits que je décris ... L’idée était de montrer que ce village a eu un passé laborieux dans le bon sens du terme.  


La grande séparation (Pôle Nord Editions, Collection 14/18)

Ce livre a pour cadre la ville de Roubaix, ma ville d’adoption. Je suis initialement l’auteur des « Chroniques Roubaisiennes » chez un éditeur « particulier » car il publie des textes pointus dans des livres fabriqués à la demande. Je suis vivement intéressé par la ville de Roubaix, par son patrimoine et son histoire locale. Une ville qui possède un important fond d’archives locales. J’organise d’ailleurs des ateliers de mémoires volontaires avec le recueil de souvenirs, de document, de photos destinés à faire vivre la mémoire et à être transmis. Destinés à créer du lien à partir d’une chose mémorielle, plutôt historique. (Voir le blog : « atelier mémoire Roubaix »).

« La grande séparation » est un livre de la Collection 14/18 éditée par Pôle Nord Editions, une collection à l’initiative de Léo Lapointe. L’action se passe lors du premier conflit mondial, à 75% sur Roubaix, pendant l’occupation. La ville et sa région est le décor d’une trame avec un détective dedans, le tout formant un thriller. 

Ce qui m’a intéressé c’est d’écrire une histoire sur un fond historique qui n’est pas connu, l’occupation de Roubaix par les allemands. Je parle donc des populations occupées qui apprennent à vivre avec l’ennemi dans une intrigue qui a accroché le lecteur. Ce qui m’encourage à poursuivre cette voie.


Quel est votre process ?

Mon process (comme vous dites), ma pate d’écriture c’est de partir de décors et de faits réels pour créer une fiction. J’ai un pratique « Simenienne » : je note mes idées, je construis un squelette et je fais reposer. Je reprends les choses par la suite à l’aune de l’histoire locale. Je suis de l’école de Perec, scientifique. Je fais attention à ce que j’écris, je vérifie mes sources.


Quels sont vos projets, Monsieur Warret ?

Continuer de faire paraitre mes « Chroniques Roubaisiennes ». Je souhaite écrire « Les mystères de Roubaix » comme l’on fait Sue et Mallet pour Paris. Avec l’idée d’écrire un polar par quartier du Roubaix de 1870 à 1914. Une douzaine de quartiers sont à faire ! J’ai également un projet Cambrésien (pas encore écrit).

Mon rythme c’est un à deux ouvrages par an. Quand je serai en retraite je passerai à trois ou quatre ! Les livres m’attendent.

 


Pour aller plus loin sur WHOOZONE.COM


Pour aller plus loin

http://www.histoirederoubaix.com/

http://www.polenordeditions.fr/

.

26/11/2015
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