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Emmanuel Prost personnalité littéraire de l’année 2016

Whooz : Emmanuel Prost
ON : Un été 48 (De Borée), Kamel Léon (Aconitum)

Emmanuel Prost,
personnalité littéraire
de l’année 2016

Logique et irréfutable, Emmanuel Prost est notre personnalité littéraire de l’année 2016, il succède à Annie Degroote sa marraine de littérature. Son « Un été 48 » (De Borée), qu’il décrit comme un ouvrage « bulle de champagne » touche au cœur. « Un été 48 » est tout simplement le livre de l’année 2016. Une année qui a vu la ressortie remaniée de « Kamel Léon » (Aconitum), premier écrit de l’auteur initialement sorti chez « Edilivre ». De quoi constater l’étendue du talent de l’écrivain.

Emmanuel Prost vu par Annie Degroote, sa marraine de littérature

Annie Degroote : Emmanuel Prost est né à Charlieu (Loire), mon mari également ! Leurs familles se connaissaient. Jeune auteur il m’a contactée par internet et m’a demandé quelques conseils, sa manière m’a plu. J’ai lu ce qu’il m’a envoyé, et lui ai donné quelques conseils. Plus tard je lui ai dit de foncer quand les éditions De Borée l’ont contacté.

Emmanuel Prost a le talent du conteur d’Histoires. Il a le romanesque tout en étant très rigoureux d’un point de vue historique. Il poursuit son œuvre dans ce qui est pour lui une terre d’adoption, le Nord de la France. C’est le successeur de Marie-Paul Armand.

Des conseils ! Je n’ai plus trop à donner de conseils à Emmanuel Prost. Il faut qu’il continue sur sa lancée. Mon filleul, car il m’a adopté comme marraine littéraire, ira loin.

« Un été 48 » vu par son auteur, Emmanuel Prost

Emmanuel Prost : « Un été 48 » fait référence à « Un été 42 » (film de Robert Mulligan, 1971) et se passe dans l’univers des mineurs du centre de La Napoule (ouvert en 1947). « Un été 48 » est une histoire à deux voix de deux ados, un garçon de 15 ans (Etienne dit « Tiennot) et une jeune fille de 14 (Bella). Deux histoires complètements distinctes au départ et qui vont devenir communes. Avec mon troisième roman régionaliste je reste dans le contexte qui est le mien, l’histoire des mineurs et le début du XXème siècle. Mais ici avec une touche de cocacerie, mes mineurs partent pour le Sud de la France. Je réserve par ailleurs une belle surprise à mes lecteurs à la fin de mon livre.

« Kamel Léon » vu par son auteur, Emmanuel Prost

Emmanuel Prost : « Kamel Léon » est mon premier roman, un conte fantaisiste. Ce roman appartient à l’univers fantastico-réaliste version « Le passe-muraille » de Marcel Aymé, « La quatrième dimension » ou « Les contes de la crypte ». On est dans le quotidien, dans le Paris actuel, où il arrivera quelque chose de surnaturel à Léon, mon personnage, qui vivra des déboires dans le show-biz. Plus précisément dans l’univers du Théâtre et de la télé.

Pour sa ressortie aux éditions Aconitum « Kamel Léon » a bénéficié d’un travail de réécriture pour avoir un rendu « plus actuel » sans toutefois être complètement remanié afin qu’il garde sa « naïveté », sa « juvénilité ».

« Kamel Léon » fut le premier écrit que j’ai soumis à Annie Degroote. Cette dernière le jugea « sympa », malgré ses nombreuses imperfections. Je considère « Kamel Léon » comme mon roman « de rodage », il m’a permis de m’aguerrir dans le domaine de l’édition. Annie a toujours été bienveillante, prenant son temps pour lire mes Nouvelles. Elle eut plus d’engagement et d’euphorie avec mes romans suivants. Des romans où (pourtant) nous évoluons dans le même répertoire, la fiction mêlant l’Histoire.

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2017 verra-t-il un nouvel opus du néo maitre du roman historico-régionaliste ?