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Jamais contente d'Emilie Deleuze

Whooz : Jamais contente d’Emilie Deleuze
ON : Au Cinéma le 11 janvier 2017

La vie d’Aurore

Argument. Mon père est atroce, ma mère est atroce, mes sœurs aussi, et moi je suis la pire de tous.
En plus, je m’appelle Aurore. Les profs me haïssent, j’avais une copine mais j’en ai plus, et mes parents rêvent de m’expédier en pension pour se débarrasser de moi. Je pourrais me réfugier dans mon groupe de rock, si seulement ils ne voulaient pas m’obliger à chanter devant des gens. A ce point-là de détestation, on devrait me filer une médaille. Franchement, quelle fille de treize ans est aussi atrocement malheureuse que moi ?

Bande Annonce - Filmsactu

5 raisons pour découvrir « Jamais contente » au Cinéma

01 – Pour son casting. En particulier pour Léna Magnien l’interprète d’Aurore. Patricia Mazui et Philippe Duquesne sont quant à eux les interprètes de ses parents (forcément « atroces » (dixit l’argumentaire)). Des parents à la fois dépassés et indulgents.

02 – Pour son histoire à la fois actuelle et intemporelle. Pour Aurore, donc ! Une pré-ado qui nous est familière, et dont l’histoire n’est en rien exceptionnelle. Aurore commente tout ce qui l’entoure, certe elle n’a pas encore trouvée sa place dans la vie, mais a un regard lucide sur elle. « Jamais contente » est un film tout en finesse et en drôlerie.

03 – Pour continuer à découvrir le Cinéma d’Emilie Deleuze. Une cinéaste qui ici répond à une commande mais dont la filmographie est cohérente. Citons : « L’incruste » (1994), « Peau neuve » (1999) « Tout est permis » (Film de télévision, 2013).

04 – Pour rentrer dans le monde de Marie Desplechin, l’auteure des trois tomes du « Journal d’Aurore » (Ecole des Loisirs) dont le film sont l’adaptation.

05 – « Jamais contente » est jugé par la critique comme être « La Boom » du 21ème siècle. A vous de juger.