Hommage à Annie Cordy
Whooz : Annie Cordy
ON : 1928 - 2020
Adieu « Tata Yoyo » !
« Je suis tellement occupée que, quand je serai morte, je ne m’en rendrai même pas compte. »
Annie Cordy
Hommage à Annie Cordy
Chanteuse, meneuse de revue, comédienne de Théâtre, de Cinéma ou de Télévision, le parcours d'Annie Cordy, après quelques 70 ans de carrière, est éclectique et remarquable. L'artiste est décédée à Vallauris (Alpes-Maritimes) le vendredi 4 septembre 2020 à l'âge de 92 ans des suite d'un malaise dont elle n'a pu être ranimée.
Jeunes années. Léonie Cooreman, dite Annie Cordy, est née le 16 juin 1928 à Laeken, commune du nord de Bruxelles (Belgique), d'un père menuisier et d'une mère épicière. A 8 ans sa mère l'inscrit dans une école de danse, la jeune fille suit également des cours de solfège puis de piano. En 1944 elle participe à des radio-crochets, en 1946 elle est engagée au « Bœuf sur le toit » avant, en 1948, d'enregistrer ses premiers 45 tours,
Léonie devint Annie. Repérée par la Lido de Paris, en 1950, à 22 ans, elle y devient meneuse de revue et prend le pseudonyme d’Annie Cordy. Elle y rencontre son futur mari, François-Henri Bruneau dit Bruno, de dix-sept ans son aîné, qu’elle épouse en 1958. Il sera son manager pendant plus de quarante ans.
Artiste éclectique. Avec « La Route fleurie », en 1952, elle s’essaie, avec succès, à l’opérette. Succès qui lui ouvrira les portes des théâtres parisiens. Annie Cordy n'abandonnera jamais la chanson. La fantaisie, l'humour, constituant la base de son répertoire. Si les années 50 la voient également tenter l'aventure du grand écran dans des rôles de second plans, Annie Cordy reste une chanteuse. Elle sera récompensée du grand prix de l'Académie Charles-Cros pour « Oh Bessie ! » en 1955. La jeune artiste accède au vedettariat en 1956 avec son rôle de Cri-Cri dans « Le Chanteur de Mexico ».
Chanteuse populaire. Les années 70 virent naître ses titres cultes parmi lesquels figurent : « La Bonne du curé » (1974), « Frida oum Papa » et « Jane la Tarzane » (1975), « Ça ira mieux demain » (1977), « Tata Yoyo » (1980) ou « Cho Ka Ka O » (1985).
Tragédienne autant que comique. Actrice, au Cinéma elle s'exprima dans le registre de la comédie, rarement dans celui du drame. L'artiste s'illustra autant dans des films populaires que des films d'auteurs. En 2015 elle fut à l'affiche des « Souvenirs » de Jean-Paul Rouve dans le rôle d'une grand-mère fugueuse. Sa dernière apparition au Cinéma.
Scènes. Tout au long de sa carrière Annie Cordy s'illustra sur scène en galas, en concerts ou en comédies musicales tels « Hello Dolly » en 1972, ou « Nini la Chance » en 1976.
Reconnaissances. Annie Cordy fut anoblie en 2004 par le roi Albert II, au titre honorifique de baronne. En 2018, à l'occasion de ses 90 ans, Bruxelles baptisa le parc de Laeken à son nom.
Des chiffres. En 70 ans de carrière, Annie Cordy, 80 films, c'est également plus de 10 000 galas et quelques 700 chansons pour une quarantaine de tubes. En particuliers un : « Tata Yoyo ». L'artiste le disait souvent : « Quand je vais mourir, on se souviendra de « Tata Yoyo », et c'est très bien comme ça ».
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