
Killer Joe – William Friedkin

Whooz : William Friedkin
ON : Killer Joe
Cuisse de poulet
Killer Joe de William Friedkin
Argument. Chris, 22 ans, minable dealer de son état, doit trouver 6 000 dollars ou on ne donnera pas cher de sa peau. Une lueur d’espoir germe dans son esprit lorsque se présente à lui une arnaque à l’assurance vie. Celle que sa crapule de mère a contractée pour 50 000 dollars.
Mais qui va se charger du sale boulot ?
Killer Joe est appelé à la rescousse. Flic le jour, tueur à gages la nuit, il pourrait être la solution au problème. Seul hic : il se fait payer d’avance, ce qui n’est clairement pas une option pour Chris qui n’a pas un sou en poche. Chris tente de négocier mais Killer Joe refuse d’aller plus loin. Il a des principes…jusqu’à ce qu’il rencontre Dottie, la charmante sœur de Chris.
Alors Killer Joe veut bien qu’on le paye sur le fric de l’assurance si on le laisse jouer avec Dottie.
Une cuisse de poulet, une boite de ravioli, et si c’était ça le bonheur ?
Chris (Emile Hirsch), minable dealer de 22 ans, doit trouver 6 000 dollars sous peine d’y passer s’il ne rembourse pas la mafia locale qui lui a prêté cet argent. Il a alors l’idée d’une arnaque à l’assurance vie que sa crapule de mère a contractée pour 50 000 dollars et qui doit revenir à Dottie (Juno Temple), sa sœur. Killer Joe Cooper (Matthew McConaughey), flic le jour, tueur à gages la nuit, est alors appelé pour se charger de la sale besogne de liquider la mère. Mais celui-ci a pour principe de se faire payer d’avance et Chris n’a pas un sou en poche. Killer Joe n’étant pas insensible aux charmes de Dottie accepte le contrat si celle-ci est en caution.
« Killer Joe » est un film transgressif, moderne, poisseux, jouissif, cousu de fil blanc. Réalisé par un William Friedkin (Mister « French Connection », « l’Exorciste », « Police fédérale Los Angeles », « Traqué » ou « Bug ») dont la jeune génération devrait prendre exemple sur la maitrise qu’a le maitre de son art du rythme, du récit et du détail.
Friedkin dirige un Matthew McConaughey que chacun jugera comme interprétant (enfin !) un rôle à la mesure de son talent, une Juno Temple des plus troublantes et un Emile Hirsch perdu dans une vie qui lui échappe. Le rôle du père à la limite de la débilité légère est interprété par Thomas Haden Church, le rôle de a sa femme qui cuisine les cuisses de poulets est quand a lui interprété par Gina Gershon.
Selon les propres mots du réalisateur « « Killer Joe » est une version un peu tordue de l’histoire de Cendrillon ». De nos jours les princes charmants ont donc le regard du diable !
Pour aller plus loin :
.