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Deauville - 2eme jour

Whooz : Second jour du festival de Deauville
ON : à Deauville, le 30 août 2013

2^ème journée de Stars

On prend les mêmes (Michael Douglas, Steven Soderbergh et Cate Blanchett) et on recommence …

ET on ajoute une autre star de taille, Forest Whitaker. Sir Forest Whitaker, quelle humilité chez ce très grand du cinéma. Une leçon pour tout à chacun, et pour d’autres aussi !

Photos exclusives

Cate Blanchett sur les planches de Deauville

YES Deauville CAN (ce festival s’annonce comme être le festival de toutes les stars … certes les plus vieux vous diront qu’il y en a eu des années encore plus faste à ce niveau, et nous les croyons bien volontiers … MAIS ! …

Nous dirons simplement que cette année est « l’année du renouveau (avant le 40ème anniversaire du festival) » et qui comptera sa star chaque jour (ce qui n’était pas le cas, au moins ces trois dernières années !).

Compet. Blue Caprice d’Alexandre Moors est assurément le premier « choc » du festival, malheureusement, dans le sens péjoratif du terme. Blue Caprice est un film sur la violence psychologique, il nous donne à réfléchir sur notre société et sur notre propre comportement … Aïe !

La question faussement naïve que je me pose chaque année est la suivante : « l’affluence des conférences de presse est-elle proportionnelle à l’adhésion des professionnels de la profession par rapport aux films qu’ils ont vus ? »

La réponse est évidente … Et l’on peut se dire que Blue Caprice a récolté une estime raisonnable de la profession, ce qui n’a pas été le cas de « a Single Shot » de David M. Rosenthal, le second film en compétition à Deauville cette année.

« A Single Shot », un film sur la rédemption est également, tout comme « Blue Caprice », une réflexion sur la violence … La violence, le sujet de prédilection de Deauville 2013 ?

L’instant de grâce de cette2ème journée Deauvillaise vint de la projection du Majordome de Lee Daniels. Ce Majordome est un petit bijou qui crée actuellement l’événement aux USA, on en reparlera.

Journée du fun. Michael Douglas jouant le jeu de photographes lors de son photocall en immortalisant à sa manière l’instant, c’est fun. (Le cliché a-t-il été tweeté ?)

Journée des manques. Mister Soderbergh annule sa master class au dernier moment, pour des raisons qui lui sont propres, et à la déception de nombreux passionnés de cinéma, dommage. Une conférence de presse sans photo, vous connaissez ? OUI, ce fut le cas l’année dernière avec Liam Neesson. Cela caractérisera désormais, cette année, la conférence de Cate Blanchett. L’actrice, au comble du glamour, enchaîna peu après avec son photocall et sa cérémonie protocolaire des planches du front de mer, et déconcerta au passage les aficionados par la brièveté de sa disponibilité à la signature des autographes … la réaction des chasseurs de brèves rencontres se fit alors d’une manière vive et bruyante (ce qui est plutôt rare !).

Est-ce que cela eu une influence sur la disponibilité de la star lors de son passage sur le tapis rouge ?

Tapis. Le tapis compta son lot d’habitués, dont la présence de Monsieur Claude Lelouch, les jurys au grand complet (leur présence n’est pas obligatoire pour les films hors-compétition, mais il est quand même de bon ton qu’ils soient là, nous vous rappelons que cette soirée était la soirée d’hommage à Cate Blanchett), et là je peux vous dire que nous sommes sous le charme de Laurence Arné, oh yes. Monsieur Vincent Lindon visiblement content d’être là fut particulièrement « jouasse » (aidé en cela par un Christophe Dechavanne plus trublion que jamais), mention particulière à son discours d’hommage à Cate Blanchett.

Blue Jasmine, le film projeté à l’ occasion de l’hommage de Cate Blanchett fut le second rayon de soleil de la journée. Ouf.

Voilà une bonne journée festivalière.

A demain, pour d’autres aventures …