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Rush, un film de Ron Howard

Whooz : Rush, un film de Ron Howard
ON : Le 25 septembre 2013 au Cinéma

Le Choc des Titans

D’un côté il y a James Hunt, le britannique, de l’autre Niki Lauda, l’autrichien – tous les oppose, seul la compétition automobile les réunis.

Rush raconte leur histoire, leur opposition, leur amitié et plus particulièrement lors de l’année 1976, l’année du sacre en formule 1 de … 1976, l’année du célèbre accident de Niki Lauda, celui qui le défigurera – le film commence d’ailleurs peu avant ce dernier pour se poursuivre par un long flash-back – on pensera a tort que l’accident survenu, le film touche à sa fin, nullement, car la compétition entre les deux hommes n’aura alors qu’un court répit. Lauda reprendra le volant six semaines après son accident et la confrontation entre des deux pilotes se poursuivra jusqu’à la fin de la saison de formule 1.

Rush c’est l’âge d’or de la compétition auto, le temps ou l’homme primait sur la machine. C’est une histoire d’homme. Niki Lauda est interprété par Daniel Brühl (Inglorious Basterds), James Hunt, lui, est interprété par Chris Hemsworth (Thor). De la formule 3 à la formule 1 Ron Howard nous donne à suivre leur rivalité, et, leur estime réciproque.

Ron Howard a parfaitement réussi à restituer l’esprit de ces années 70 qui ont vu s’opposer le duo Lauda/Hunt. Les courses sont quant à elles restituées avec réalisme, brio et virtuosité. Rush est un film qui aurait mérité un traitement 3D ! La course finale, le grand prix du Japon 76, la course qui déterminera qui sera le champion du monde de cette année-là en est le point d’orgue.

La Peur, la mort. Le cœur de ce film se situe autour de la peur et de la mort, le quotidien du duo Hunt/Lauda. Et livre la manière dont les deux opposants ont usés pour la contourner, pour l’apprivoiser ! Hunt se réfugiait dans la drogue, les femmes, les excès, Lauda la regardait dans une analyse froide, méthodique et minutieuse.

Référence. Rush est la nouvelle référence de film de sport auto (au même titre que « Grand prix » de John Frankenheimer (1966) ou « Le Mans » de Lee H. Katzin (1971)), simplement car il est ancré dans la réalité, à l’inverse des « Driven » (de Renny Harlin (2001)) ou autres « Michel Vaillant » (de Louis-Pascal Couvelaire (2003)) spectaculaires, certes !

Produit hors circuit des studios habituels du réalisateur, Rush est l’un des films les plus personnels de Ron Howard, il poursuit la réflexion et les obsessions du réalisateur, son intérêt pour la capacité que l’Homme a pour se sublimer (« Backdraft », « Appolo XIII », « un homme d’exception » (et pourquoi pas « Da Vinci Code »)). Anecdotiquement, sachez que l’une des premières œuvres de Ron Howard était « Lâchez les bolides! » (« Grand Theft Auto ») qu’il réalisa en 1977 …

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Verdict. Rush est un film qu’il vous faut absolument découvrir en version originale – au moins pour l’accent de Niki Lauda (Daniel Brühl).