Rencontre avec Olivier Vanderbecq

Rencontre avec Olivier Vanderbecq

Whooz : Olivier Vanderbecq
ON : Avec « Les écorchés vifs » (Editions Amalthée – 2014)

Rencontre avec « le fils de Monk »

Un bon titre selon Olivier Vanderbecq, le principal intéressé.

Olivier Vanderbecq : On est 14 dans ma tête ! J’ai besoin d’avoir des petites cases pour avancer. J’ai un petit côté maniaque comme ça, et ma bibliothèque ressemble à ça, mon armoire à fringues aussi.


Rencontrer Olivier Vanderbecq c’est rencontrer un néo-écrivain étonnant, vif, et boulimique, qui parle à 100 à l’heure, vous explique les choses avec rigueur et quelques digressions, rigoureuses. Le passage dans un atelier d’écriture l’a décidé à franchir le pas, l’homme s’est lancé dans une trilogie ! « Les Écorchés Vifs (Les Rédempteurs) » bénéficie de bons retours de ses premiers lecteurs … de quoi encourager un artiste qui ne conçoit la vie que pied au plancher. Rencontre.


Qui êtes-vous Olivier Vanderbecq ?

Olivier Vanderbecq, 41 ans, toutes mes dents ! Je suis banquier dans la vie alimentaire, j’ai trois enfants, un chat, un chien, deux tortues et un cheval, celui de ma femme.


Pourquoi écrivez-vous ?

J’écris depuis longtemps, en fait. Depuis la sixième ! J’ai des tonnes de papiers à la maison, je les garde et ils me servent de brouillons. Longtemps personne ne lisait ce que j’écrivais. J’ai fait un atelier d’écriture avec Carole Fives à Faches-Thumesnil et je me suis rendu compte que je n’étais pas si mauvais que ça ! La crise de la quarantaine arrivant je me suis dit : « soyons égoïste, écrivons ! », et ça a donné : « Les écorchés vifs ».

L’atelier d’écriture s’est déroulé en cinq séances conjointement avec un atelier photo. Le principe était de mettre des mots sur des photos tirées. « Les écorchés » sont nés de cet atelier, à partir d’une photo d’une voie de chemin de fer. Carole Fives nous avait alors demandé d’écrire « le côté que l’on ne voit pas ». Mon écrit au départ était du genre : « Raffuts à Faches-Thumesnil », mais mon projet a pris de l’ampleur, d’une nouvelle il est passé à une trilogie avec des tomes autonomes mêmes s’ils s’inscrivent dans une continuité. 


Pourquoi une trilogie, surtout lorsqu’on commence à écrire ?

Parce que je n’arrive pas à m’arrêter ! Le flot continue. Les idées sont dans ma tête. Mes personnages ne sont pas terminés, ils ont des choses à vivre avant de terminer. J’ai des choses à leur faire dire.

A l’intérieur de cette maitrise le personnage a sa liberté. Mais je contrôle tout, je sais où je veux aller.


Quel est votre process ?

Je pars d’une musique, d’une image, et je me fais un film, mon vidéo clip. Je prends des notes sur un cahier. Je les mets en ordre. Je travaille en fonction de ce que j’écoute et je construis mes scènes en musique et en image. Je sais où je veux en arriver.

Gaylord Kemp a écrit dans « Du Bruit dans les Oreilles, de La Poussière Dans les Yeux (D.B.D.L.O.) », son blog, que j’avais une « écriture épileptique », je lui accorde raison. Après calculs et cogitation je sais qu’il faut coucher mes mots, j’écris à ce moment-là. Quand je commence à écrire et mettre en mots, je sais comment sera fait mon bouquin.


Quel est votre domaine d’inspiration ?

J’ai toujours été un gros lecteur. Petit j’ai dévoré les Bibliothèques Rose puis Verte, ensuite je suis passé aux Stephen King et Cie, aux classiques, à l’héroïque fantasy, à la littérature d’épouvante - « j’ai bouffé de tout ».

Pour « Les écorchés » mon domaine d’inspiration fut le cinéma car mon livre est visuel.

D’une manière générale j’écris sur tous les maux de la vie quotidienne. « La Grande Purge », une de mes nouvelles, vient de paraitre dans « La Cour des Miracles », un recueil aux éditions du Grimoire, cette nouvelle se situe en 1667 ! Celle-ci me permet de faire un parallèle entre les quartiers de Lille et la cour des miracles. J’aime parler des maux de la société.


Quels sont les premiers retours de votre premier livre ?

Bah, mes premiers lecteurs n’aiment pas ! (RIRE FRANC)

Mes premiers lecteurs aiment mon livre (il est sorti cet été) car ils le trouvent différent. Mes lecteurs sont surpris par l’écriture. « Les Écorchés Vifs (Les Rédempteurs) » est un livre prenant, on a du mal à se mettre dedans, mais une fois pris on le lis avec plaisir.

Mon livre va vite, il se déroule sur cinq jours entre Lille et la Haute Savoie. Son rythme est effréné, rapide. On y suit le parcours d’un quadra, d’un flic alcoolique, d’une gamine paumée et d’une communauté de gitans. Rien ne les destinait à se rencontrer, et pourtant …


Quel est le futur d’Olivier Vanderbecq ?

La sortie des deuxième et troisième tome de ma trilogie, « la sainte trilogie ».

Mon premier tome s’appelle : Les Écorchés Vifs (Les Rédempteurs)

Mon second : « Le bon, le flic et le gitan » (Les Vertueux)

Et mon troisième : « L’apocalypse selon Damien » (Les Justes)

D’où « La sainte trilogie ».


Pour aller plus loin sur WHOOZONE.COM


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15/05/2015
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