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Chattam Aubenque les premiers pas

Whooz : Maxime Chattam et Alexis Aubenque
ON : Dans toutes les bonnes librairies

Tribulations dans l’univers littéraire

Les premiers pas de Maxime Chattam et d’Alexis Aubenque dans le Paysage Littéraire Français

Avant d’être écrivain à part entière Alexis Aubenque fut libraire à la Fnac St Lazare. C’est là qu’il côtoya un certain Maxime Drouot. Ce dernier allait devenir Maxime Chattam.

Maxime Chattam par Alexis Aubenque

Alexis Aubenque : Maxime (Chattam, cela va sans dire !) fut mon binôme pendant deux ans à la Fnac St Lazare. Nous étions au rayon Polar/SF de l’enseigne, écrivant tous deux, et envoyant nos manuscrits aux maisons d’éditions qui voulaient bien nous lire. Mes premiers amours étaient la SF, ceux de Maxime étaient le monde du Polar.

Maxime est arrivé à la Fnac par un CDD de Noël à la fin des années 90, je l’ai ensuite embauché dans mon rayon. C’était alors un gars qui enchainait les petits boulots pour se consacrer à l’écriture. Ma première impression sur Maxime : Quel charisme ! Quand tu le vois tu sais que ce type ira tout en haut, c’est comme ça. Il arrive et charme tout le monde, ça tu l’as ou tu l’as pas. Je le dit souvent : Chattam est un démon dans un corps d’ange !

C’est avec les réticences inhérentes à la demande de lire le texte d’un ami que j’ai lu son « Cinquième règne », son premier roman, alors à l’état de manuscrit. J’ai découvert dès lors « Le Stephen King » français. J’en avais la certitude.

D’excellents textes en main Maxime a-t-il été édité facilement ? NON ! Max essuya les refus d’Albin Michel et de Laffont. Ceci pour « L’Ange du Mal ». C’est au culot que Maxime relança Michel Laffont, en le rencontrant dans une soirée. Et ça a marché. J’ai vécu « le moment magique » où il a appris qu’il serait édité. Max a démissionné de la Fnac (je me suis retrouvé seul (comme un con !)).

Les premiers pas d’Alexis Aubenque

Alexis Aubenque : Suite au passage de Maxime à la Fnac St Lazare, revigoré par le succès de mon ami, j’ai continué d’écrire de la SF pendant trois ou quatre ans. Sans succès. J’ai fondé ma propre maison d’édition. Ma rencontre avec Florent Massot a été déterminante, c’est lui qui édita « La Chute des Mondes ». Ces premiers pas en tant qu’écrivain m’ont beaucoup appris sur le milieu de l’édition, notamment que l’auteur était (et est) le plus mal payé de toute la chaine (que le méchant, c’est l’éditeur !).

« La Chute des Mondes » fut vendu à « Pocket SF ». Je me suis retrouvé aux côtés de « Dune » et du « Seigneur des Anneaux ». Je me suis fait détester par les fanzines de SF. Mon livre s’est bien vendu, mais j’ai été éjecté de « Pocket ». Je suis donc passé chez « Fleuve Noir ». Petit à petit, sur les conseils d’éditeurs, je suis passé au Polar (en continuant la SF). Du « Fleuve Noir » je suis ensuite passé chez « Calmann-Levy » et au « Toucan ». L’un de mes textes a été refusé au « Toucan », je me suis cassé. Je suis passé chez « J’ai Lu ». Je suis actuellement édité par « Robert Laffont » à « La Bête Noire », une collection de référence.