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La première Rencontre Polar de Jimmy

Whooz : Jean-Marc Demetz, Elena Piacentini, Marc Falvo, François Cappeliez et Christophe Coquelet
ON : Rencontres Polar de Jimmy #01

Jimmy une, première

Première Rencontre Polar de Jimmy

Première et coup de maître. Jean-Marc Demetz (dit « Jimmy » pour ses amis) a réussi son pari : Que son « direct facebook » atteigne les 1000 vues (1500 à ce jour !). Pour sa première « Rencontre Polar » Jimmy s'est donné les moyens de ses ambitions dont un casting de référence avec les présences sur son plateau d'Elena Piacentini et de Marc Falvo. Son émission est produite par « Hypérion Avenue », une structure qui diffuse des œuvres artistiques dont des œuvres littéraires. Le but de ce qui devrait devenir un rendez-vous littéraire régulier est de réunir en une seule émission auteurs et acteurs du monde littéraire (plus précisément du monde du Polar). D'où la présence sur le plateau d'un certain François Cappeliez (l'auteur de ce présent article – qui est loin d'être un article sous influence!), bloggeur pour « Whoozone.com » ainsi que de Christophe Coquelet, Libraire de la Librairie des Quatre Chemins de Lille – Librairie où avait lieu le tournage de l'émission. Christophe Coquelet proposa une chronique sur « Malgré elle » (Fleuvenoir, 2017) de David James Kennedy.

Au fil de l'émission

Du directe « Live ». « Détend toi Rémi » lance Jean-Marc Demetz à un Rémi Fleury, cadreur et technicien hors-pair soucieux de la connection internet. Top départ, c'est parti pour 42 minutes d'émission, en direct, sans filet. On est dans la petite salle du premier étage de la Librairie des Quatre Chemins de Lille, bientôt l'on rencontrera Elena Piacentini, puis on se promènera dans l'étage de l'institution lilloise pour rencontrer Marc Falvo, et croiser les autres invités de l'émission. « Bienvenue » sur la première « Rencontre Polar de Jimmy ». Il est 20h.

Lien vers l'émission :

https://www.facebook.com/jeanmarc.demetz/videos/

Elena Piacentini

« Quelle image devrais-je prendre pour évoquer Elena Piacentini ? » se demande Jean-Marc Demetz. Réponse (acquiescé par l'invitée) : Un olivier. En tant qu'arbre qui vient du sud (Elena Piacentini s'inspirant volontiers de ses racines Corses), avec des fruits « Noirs » comme le genre abordé par l'auteure, mais planté en pleine « Grand Place » de Lille (Le Nord étant le lieu des Histoires de l'auteure originaire de Corse).

De la Nouvelle. Elena Piacentini, romancière, est également auteure de Nouvelles, l'une de ses dernières est sortie dans la magazine « 813 », une autre, « Le dernier homme » chez « In 8 ». Elena a d'abord commencé par le Roman et, répondant a diverses sollicitations, s'est confrontée à l'exercice de la Nouvelle. « Un exercice exigeant qui apprend à écrire d'une manière efficace et qui vous enseigne l'art de l'épure », selon les propos de l'auteure.

Comme de longs échos (Fleuvenoir, 2017) – dernier roman d'Elena Piacentini en date. Exit Leoni, bonjour Mathilde Sénéchal. Elena Piacentini n'abandonne pas son personnage fétiche du Commandant Leoni, ses aventures resteront chez « Au-delà du raisonnable », elle développe simplement un nouveau personnage avec son arrivée chez « Fleuve ». Par envie d'explorer d'autres pistes, d'autres univers, d'autres personnages. Ce qu'il faut savoir, et l'auteure n'en dira pas plus, c'est que son roman soit tiré d'une histoire vraie – un fait divers dont l'auteure ait eu connaissance par hasard. Dans « Comme de longs échos » Elena Piacentini explore « l'univers des sens » (son personnage de Mathilde a une hypersensibilité aux odeurs) d'une manière moderne avec une histoire ancrée dans le présent et qui aille vite car mue par un impératif d'urgence avec quelques chapitres qui soient « romantiques » dans le sens littéraire du terme. Découvrez l'univers d'Elena Piacentini, une auteure aux images fortes, à l'écriture ciselée non dénuée de poésie.

Aparté. Le Noir comme littérature qui dérouille les neurones. Une littérature qui déverrouille les idées reçues tels que Gérard Streiff et son « Grognard.net » ou Jean-Bernard Pouy et son « Ma ZAD » (« Ma ZAD à moi c'est l'utopie, le résistance et le déconnade »).

Marc Falvo

Interview : « De toute façon il le mérite » (tant Marc Falvo est un écrivain inclassable (revendiqué)). Marc Falvo est l'auteur du ressent « Nouvelle Donne » (Fleur Sauvage, 2017) – septième tome des aventures de Stan Kurtz (opus que l'on peut découvrir sans avoir lu les six premiers livres).

Du style inclassable de Marc Falvo. Ce dernier, dans « Nouvelle Donne », parle beaucoup au lecteur, l’interpelle souvent. Ou lui donne souvent le choix : « raye la mention inutile ! » (« selon ce que le lecteur veut comprendre de la situation », tint à préciser Marc Falvo, « j'ai écrit un roman participatif où mon lecteur choisi ses adjectifs ! »).

Sur Stan Kurtz. Stan Kurtz, le héros de Marc Falvo, est décrit par son auteur comme un « Mike Hammer copulant avec Bob Morane pendant que Fox Mulder et Philip Marlowe matent et qu'à un moment San Antonio viennent faire coucou flanqué de Groucho Marx en laisse ». « j'ai vraiment écrit ça ! Se demandera Marc Falvo avant d’enchaîner : Stan Kurtz est un looser qui réussi, un « infra détective », surnom qu'il s'est lui-même donné et qui ne veut pas dire grand chose. J'ai trouvé ce surnom, et l'ai donné à mon personnage car je trouvais que ça sonnait bien. Je ne sais pas quelle définition je peux donner à cela, et Stan Kurtz non plus ! Le problème étant que Stan se qualifie de looser mais qu'il aille toujours au bout de ses enquêtes et qu'il arrive toujours à les résoudre. C'est le paradoxe du looser qui est beaucoup plus héros qui ne veuille bien l'admettre.

L'auteur ajoute : « Stan Kurtz », à la base, c'est du polar, mais du polar hybride et multiforme. Avec « Stan Kurtz » on a l'idée qu'on a un personnage de détective privé dont on lise les mémoires et qui serait aidé dans sa tâche par Marc Falvo. Ses aventures sont déjà terminées quand il écrit, il parle donc à son lectorat. Sa mémoire étant défaillante, il raconte un peu comme il peut, voilà. Tout est toujours raconté de son point de vue, on est bien obligé de le croire. Cette série est tributaire de la voix de Stan (d'où le langage parlé, plutôt argotique). Je confesse que si Stan Kurtz existait vraiment on pourrait être super pote.

François Cappeliez de « Whoozone.com » qui comme son nom l'indique « Whoo'z on » (« Qui est « on ») traite de l'actualité culturelle du Cinéma, de la Musique, de la Littérature et du Spectacle pour ne citer que les principales catégories du site internet. Le tout en s'attachant aux personnalités qui font ces actus. Le « bloggeur » parcourt entre autre les salons littéraires de la région des Hauts-de-France. Son dernier salon en date étant celui des « Mines Noires » de Noeux-les-Mines. Formidable événement pour lequel on peut saluer le travail de Bénédicte Degrugiler, coordinatrice d'une équipe épatante (que l'on peut et que l'on doit également féliciter).

Christophe Coquelet.
Chronique sur « Malgré elle » (Fleuvenoir, 2017) de David James Kennedy.

Le libraire ouvrit sa chronique sur la couverture du dernier opus de David James Kennedy en observant la figure féminine qui la compose, une figure qui prendra toute son importance dès les premiers chapitres du livre. Christophe Coquelet : « Malgré elle » commence dans un milieu adolescent, en 1989. On découvrira dans le livre de David James Kennedy comment un petit groupe d'étudiant fédéré autour d'Emma basculera dans quelque chose de cataclysmique. Quinze ans après avoir été séparés par la vie, Fabrice va contacter son ami Tom, sa vie est menacée, il a besoin d'un coup de main. Qu'est ce qui va faire que Tom parte à la rescousse de son ami ? C'est ce que vous découvrirez dans ce thriller aux chapitres courts et que l'on peut qualifier de « page turner ». Un vrai bon moment de lecture, et de découverte.

L'émission est maintenant terminée. « Merci à tertous » clôturera Jimmy alias Jean-Marc Demetz (ou vice versa !) - n'hésitez pas à partager l'émission sur les réseaux sociaux !

Quid de l'avenir ? Une seconde émission est en projet. Rendez-vous prochainement à la Librairie des Quatre Chemins de Lille.