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Saint-Maur en Poche 2018

Whooz : Salon du Livre de Poche
ON : Saint-Maur

Supercalifragilisticexpialidocious

Chronique enthousiaste sur l'un des (voir « LE ») plus grands salon du livre du monde

Clin d'oeil très amical à ma dream team

« Incrédibulle », c'est ce qu'est tout simplement le qualificatif de Saint-Maur en Poche (ou « SMEP » pour les initiés) le Salon du Livre de Poche de la ville St-Maur, ville de la banlieue parisienne. « SMEP » est depuis 10 ans le rendez-vous incontournable des passionnés de rencontres littéraires. Installé sur la place de St-Maur à la manière d'un marché de village avec longues allées et stands, le seul défaut notable de ce Salon n'est que son succès public ! Que de monde – 30 000 passionnés en 2018 ! Et quelle affiche ! Quel autre Salon peut se targuer de compter un David Foenkinos, une Raphaëlle Giordano ou une Marina Carrère d’Encausse dans ses rangs ? La liste est loin d'être exhaustive. Cette année les deux jours de Salon comptaient quelque 294 auteurs ! Les têtes d'affiches n'étaient autres que Maxime Chattam et Guillaume Musso. Ce dernier était également le parrain de la manifestation, Camilla Grebe étant, elle, la marraine de l’événement. Face à ces géants il n'appartenait aux amateurs que de jouer la découverte d'un Fabio M. Mitchelli, d'une Valérie Tong Cuong ou d'un Thierry Bourcy.

Galerie exclusive.

Jean-Michel Apathie au 10ème Saint-Maur en Poche

SMEP 2018, un bilan

Pourquoi vient-on à Saint-Maur en Poche ? Pour répondre à un rendez-vous fixé avec ses amis ! Acteurs de la vie littéraire et/ou passionnés. « SMEP c’est notre festival de Cannes ! » entend-t-on souvent dans les rangs des passionnés. La chaleur ambiante renforçant l’impression cannoise de l’événement.

Des rencontres furtives. Voilà pourquoi l’on vient à Saint-Maur. Les rencontres ne peuvent d’ailleurs n’y être que furtives ! Une question de politesse, on n’est pas là pour tenir la conversation avec les auteurs. L’on dira volontiers qu’il faut profiter de la vie, mais être dans la file d’attente de Luca Di Falvio, de le voir parler, et de s’apercevoir que ses vis-à-vis cherchent à faire durer la conversation face à un auteur qui ne demande qu’à parler, voilà qui est rageant. Cinq, six, sept minutes par personne lorsque vous passez en sixième position, voilà qui peut rapidement devenir horripilant.

Alors, oui, on n’est pas là pour faire de l’abattage, SMEP n’est pas une sorte de grand schlem à accomplir avec ses figures imposées. Si « figures » il y avait alors ce serait celles de partir à la rencontre des auteurs étrangers invités par l’événement. Rareté oblige. Paul Cleave, R.J. Ellory, Victoria Hislop, Jackie Copleton, Catherine Banner et Zygmunt Miloszewski (liste presque exhaustive). Pour ce qui est d’enchainer avec les « locaux », on se tournera vers les personnalités dont on connait déjà les univers et que l’on n’a jamais rencontrées : Raphaëlle Giordano, Maud Tabachnik ou Romain Puertolas (toujours pour ne citer qu’eux !). Et l’on découvrira Thierry Bourcy, Laëtitia Colombani ou Philippe Le Roy (liste non exhaustive – vous l’avez deviné). Des auteurs moins accaparés par le public St-Maurien. Enfin, au détour d’une allée on fera « La rencontre » du Salon, ce sera celle, par exemple, avec Henri Garcin. Ou peut-être devrais-je citer celle avec Tonino Benaquiesta ! Et celle avec Romain Puertolas ! (déjà cité !).

Face à ses rencontres une ombre demeure, celle des « P.V ».

Des P.V. Autrement dit des auteurs « Pas venus » ou « Pas vus » ! Cerone ! Cerone en tant qu’auteur de « Paradise », ses mémoires. Xavier Mauduit ! Auteur et journaliste officiant sur le « 28 minutes » d’Arte. Etaient-ils présents au Salon de Saint Maur ? Même question pour Philippe Charier, Philippe Besson et Eric Fottorino !

Dans la catégorie « Pas vus » ou plutôt « Déjà vu par ailleurs, vus de loin et pas salués par manque de temps » je citerai : Hervé Commère, Nadine Monfils, Romain Slocombe, Nicolas Lebel, Grégoire Delacourt, Bob Garcia, Ghislain Gilberti, Gilles Marchand, Olivier Norek, Armelle Carbonel, Jacques Saussey, Solène Bakowski ou Angélique Barberat.

Dernière catégorie : « Les pas eu le temps de voir » ! Ils sont légions. Notons en particulier David Foenkinos et Virginie Grimaldi.

Un regret. Celui de ne pas avoir abordé Madame Janine Boissard.