Hommage à Régine

Whooz : Régine
ON : 1929 - 2022

L'icône et Reine des nuits
parisiennes n'est plus

Hommage à Régine

Légende photo : Régine sur le tapis rouge du festial de Deauville le 30 août 2013

Elle régna sur le monde de la nuit pendant trente ans. Chanteuse, comédienne et femme d'affaires, Régine est décédée le 1er mai 2022 en région parisienne à l'âge de 92 ans.

La Reine de la nuit. Née Régina Zylberberg à Anderlecht (Belgique) en 1929, Régine émigra en France à l'âge de trois ans après que son père ai perdu la boulangerie familiale au poker. C'est après guerre qu'elle fera ses premières armes au « Lumière de Belleville », l’établissement ouvert par son père. En 1952, elle tient « Le Whisky à Gogo », avant, en 1956, de prendre son indépendance en fondant le premier « Chez Régine » au cœur de Saint-Germain-des-Prés. L'endroit sera fréquenté par le Tout-Paris qui la suivra au « New Jimmy’s » qu'elle ouvre dans le quartier de Montparnasse en 1960 réputation de « Reine de la nuit » en poche. Régine partira ensuite à la conquête du monde en gérant plus d'une vingtaine d'établissements de part le monde. Régine reprendra « Le Palace » en 1992, club qui fermera ses portes en 1996 suite à des problèmes judiciaires liés à un trafic de drogues. Femme d'affaires, Régine revendra l'ensemble de ses clubs en 2003, tout en gardant sa marque.

Une grande dame de la chanson française. Régine chanta Serge Gainsbourg (« Les P'tits Papiers »), Frédéric Botton (« La Grande Zoa ») ou Barbara (« Gueule de nuit »). La grande dame de la chanson française interpréta également les mots de Francis Lai, Jean-Loup Dabadie, Françoise Sagan, Serge Lama, Didier Barbelivien, Renaud, Marc Lavoine ainsi que ceux de Patrick Modiano.

Distinguée en 1967 par l'Académie Charles Gros, Régine foula les scènes de France et de Navarre en passant par la mythique Olympia, et chanta au Carnegie Hall de New York.

Infatigable, Régine entreprit une tournée sur les scènes française en 2016.

Au cinéma Régine fut à l'affiche d'une dizaine de films dont « Le train » (Pierre Granier-Deferre, 1973) et « Les ripoux » (Claude Zidi, 1984).

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