Je chante si on me donne des chocolats de Jacqueline Taïeb

Je chante si on me donne des chocolats de Jacqueline Taïeb

Whooz : Jacqueline Taïeb
ON : Je chante si on me donne des chocolats

Son truc

Je chante si on me donne des chocolats
de Jacqueline Taïeb


Chronique de François Cappeliez

« « Je chante si on me donne des chocolats » n’est ni une biographie ni un documentaire. C’est seulement un truc que j’ai eu envie d’écrire, une envie irrésistible à laquelle j’ai voluptueusement cédé […] Un récit sans musique que je dédie à tous ceux qui m’ont fait du bien et à ceux qui m’ont fait du mal ... ». On pouvait s’attendre à ce que le dernier opus de Jacqueline Taïeb, l’une des chanteuses les plus emblématiques des sixties (« 7h du matin », « Le coeur au bout des doigts », « La Fac de Lettres » … c’est elle) devenue intemporelle soit un disque, il ne s’agit simplement que d’un « truc ». Son truc en plus ! Quel truc.

« Je chante si on me donne des chocolats » est un livre cri du coeur, un livre nécessité écrit entre le 1er janvier 2023 et le 27 mars de la même année. Il en résulte un livre fluide et spontané qui tutoie souvent son lectorat et est ponctué de mots in english, sometime – so stylé. « Me », c'est Jacqueline herself. Une Jacqueline qui a comme personne l'art de s'accaparer son mode, rebaptisant volontiers les personnes qui l’entourent - Fun et bigarré.

Du chocolat. A 4 ou 5 ans, la jeune Jacqueline demanda à être payée en chocolats en échange de ses prestations vocales. Jacqueline Taïeb avait déjà tout compris (puisqu’elle avait free !).

Des éléments de bio. La famille Taïeb vécu en Tunisie jusqu’en 1956 avant de partir pour Paris. Le père de Jacqueline lui offrit une guitare lorsqu’elle avait 12 ans, elle qui rêvait d’une bicyclette, bien lui en a pris. Jacqueline Taïeb ne demandait qu’à s’exprimer. Pourquoi pas en musique ! Et, of course, en chansons. Let’s go.

« Les chansons, c’est comme un puzzle, alors tu prends ta petite main et tes petits doigts et ton stylo et t’écris. Puis tu tapes et là, tu assembles le puzzle. Il y a sans doute d’autres moyens de procéder, mais celle-ci me convient parfaitement » (p26).

Les années 60 virent la jeune femme trouver sa sexualité, s’essayer aux drogues dures ainsi qu’au drogues dites douces (au « shit béquille »), vivre ses premiers succès musicaux (« 7h du matin » …) et vivre sous le joug d’une sorcière qui aurait jeté un sort sur sa musique ! (La fatwa de Donttell).

« Who cares ? Je n ’ai jamais voulu être chanteuse ! Ce sont les autres qui m’ont voulue chanteuse, moi je voulais juste écrire des chansons ! » (p 11).

Jacqueline Taïeb connaîtra un destin de compositrice. Un destin avec ses projets concrétisés, ses passages à vide, ses trahisons, ses plagiats et un tube international : « Ready to follow you » immortalisé par la jeune Dana Dawson. Fera de grandes rencontres, notamment avec Jeane Manson, Michel Fugain (dit « Fufu ») et Yves Montant tandis que sa rencontre avec Maurane se soldera par de l’ingratitude de la part de la belge chanteuse. That’s life ! Voilà de quoi heurter l’artiste à fleur de peau.

Ses rencontres compteront naturellement ses amours et son amour (désigné dans le livre par un coeur, style émoticône - Touchant).

Et la mort ? « Je chante si on me donne des chocolats » n’élude aucun thème. Selon les propres mots de l’artiste : « Si je pouvais avoir le choix, j’aimerai mourir vite, je veux dire sans souffrance et que ma mort serve à quelque chose » (p 108). « Anyway, je ne crois pas en la mort, je suis sûre que la boom continue, comme je l’ai exprimé dans ma chanson « Ma retraite » (p109) . « De toute façon la seule chose qui m’intéresse, c’est comme le voulait Anne Frank : Continuer à vivre par mes chansons, mes écrits, mes scénarios » (p116).

That’s all folks ? Non. La quatrième de couve avait prévenu le lecteur : « « Je chante si on me donne des chocolats » est un récit sans musique que je dédie à tous ceux qui m’ont fait du bien et à ceux qui m’ont fait du mal ... » ». Et ceux qui ont fait du mal à Jacqueline Taïeb ne sont autres que sa propre famille. S’il y a un peu de « Règlement à OK Corail » (« Les Montaigus contre la Capulette ») dans le onzième chapitre du bouquin, on jugera ce chapitre comme essentiel tant il souligne le fait que Jacqueline Taïeb ait toujours été une femme libre.

« Je chante si on me donne des chocolats » est le livre d’une femme libre.

Et maintenant ? Good news, Jacqueline Taïeb est loin d’avoir pris sa retraite ! (Le thème est d’actualité, non !).

Prêchons pour notre paroisse, « Je chante si on me donne des chocolats » confirme à www.Whoozone.com que Jacqueline Taïeb méritait bien son titre de « personnalité musicale de 2022 ».

Et, pour l’anecdote, celle qui chanta naguère « On roule à 160 » a horreur de la vitesse !



Jacqueline Taïeb sur WHOOZONE.COM

Jacqueline Taïeb, personnalité musicale de 2022



Pour aller plus loin

Commandez « Je chante si on me donne des chocolats » via les plus grandes enseignes du net.

Soyez old school, découvrez la galette « Play it like Jacqueline » où quand les titres emblématiques de Jacqueline Taïeb sont remixés par la scène électro.

Pour être plus complet sur le travail musical de Jacqueline Taïeb, découvrez « The complete masterworks of The French Mademoiselle ».

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17/04/2023
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