Lou Doillon

Whooz : Lou Doillon est une chanteuse et une actrice française

ON : avec « Places » son premier album

Hors normes

Photo OL (très vifs remerciements a lui)

Mannequin, Actrice, Chanteuse, Mère, Fille de, simplement Elle-même et d’une sincérité confondante dans tout ce qu’elle entreprend, voilà Lou Doillon.

Famille. Lou Doillon est la (demi) sœur de Charlotte Gainsbourg, elle est donc la fille de Jane Birkin et de … Jacques Doillon. Au jeu des sept familles, la « famille » Doillon/Barry/Gainsbourg représenterait le clan « Artistes référents » avec ce qu’il faut de père, mère et aïeul et juste ce qu’il faut de frère pour constituer la famille complète. A la condition que l’on plonge dans les moins proches de l’artiste, que l’on compte Lulu Gainsbourg, alors le compte me semble y être !.

Récapitulatif : grand-mère actrice, père cinéaste, mère chanteuse et actrice, demi-sœur actrice et chanteuse, sœur cinéaste ... ceci pour les proches de la belle, la liste pourrait se poursuivre avec les moins proches, ils seraient tout aussi illustres et nous donneraient notre jeu complet pour terminer avec l’analogie du jeu de carte qu’affectionne les petits (le seul jeu dont je comprenne les règles (quoi que !)).

Comprendre Lou Doillon, c’est l’observer au sein de « sa famille », mais après avoir observé cette base, c’est la considérer comme une artiste a part entière, avec son propre monde.

Un monde propre qui s’est forgé au fil des ans.

Grand écran. Au cinéma Lou Doillon n’a pas que tourné dans des productions « maison » (« Trop (peu) d'amour », « Boxes » …). « Carrément a l’ouest », de Jacques Doillon, la fit connaitre du grand public en 2001 puis l’artiste réussi a prendre son envol dans d’autres productions, et notamment dans les films de genre (« Sisters », « Saint Ange » …). Ses compositions dans « Gigola » en 2011 ou « Polisse » en 2012 sont des exemples qui prouve que Lou Doillon soit une actrice a part entière, et non une simple fille d’artistes jouant elle-même les comédiennes. Comédienne, un emploi qui n’avait rien d’évident pour Lou Doillon, ayant constaté et déploré les incidences que ce métier a sur l’entourage des artistes, ceci en prenant a parti une mère que Lou a toujours jugée trop absente dans sa jeunesse.

Mannequinat. D’abord pour mannequin Givenchy, Lou a ensuite collaboré avec des marques prestigieuses comme des marques populaires. En temps que styliste, elle a dessiné des gammes de vêtements aux lignes sobres, simples et fonctionnelles. La mode a amené Lou à accepter sa féminité, dit-elle volontiers.

Musique. La musique a toujours fait parti de la vie de l’artiste, que ce soit par ses proches, la découverte des goûts éclectiques de Jacques Doillon, son père, la présence de Serge Gainsbourg, ou par sa passion pour le jazz, le rock ou le folk. Lou Doillon affirme volontiers avoir toujours écrit des chansons, c’est sa rencontre avec Etienne Daho qui a déclenché le fait de rendre cette passion publique à un moment opportun pour elle. Daho, producteur de « Places », le premier album de l’artiste, s’est fondu dans l’univers de la chanteuse (un univers volontiers folkeux influencé par Cat Power ou Patti Smith) pour mieux le révéler, et le magnifier. Lou Doillon a signé chez Barclay pour trois albums.

Et soudain, c’est le drame ! Marie-Dominique Lelièvre en quatrième de couverture de l’édition du Libé du 25 septembre 2012 dresse un portrait peu flatteur de Lou Doillon ce qui contraste face a l’unanimité des autres médias sur les qualités de l’artiste a l’occasion de la sortie de « Places ». Lou Doillon ne serait qu’une « fille de … », exerçant et enchainant les activités artistique que pour son plaisir !

La journaliste écrit en conclusion de son article : « Après le cinéma, le mannequinat, le stylisme, la chanson, que reste-t-il à essayer ? Le football, l’enseignement, la cuisine, la recherche médicale ? Euh… La littérature, peut-être… Maman connaît Antoine G ». Est ce justifié ?

Il est bien sûr évident que cela est injustifié. Pourquoi le préciser ?

Sa vie son œuvre, l’œuvre de sa vie

Filmographie sélective

1976 Je t'aime moi non plus. Apparition.

1987 Kung-Fu Master, d'Agnès Varda. Simple caméo dans ce film dont le personnage principal était Matthieu Demi

1998 Trop (peu) d'amour, de Jacques Doillon

1999 Mauvaises Fréquentations, de Jean-Pierre Améris

2001 Carrément à l'ouest, de Jacques Doillon. Ce film lancera véritablement sa carrière d’actrice.

2001 Nana, d'Édouard Molinaro (TV).

2002 Embrassez qui vous voudrez, de Michel Blanc

2002 Blanche, de Bernie Bonvoisin. Personnage principal, tête d’affiche du film de l’ex leader de TRUST

2004 Saint Ange, de Pascal Laugier. Premier film du réalisateur de « the secret ». Lou Doillon s’essaie au fantastique dans un film « sous influence ».

2006 Sisters, de Douglas Buck. « Sisters » est le remake de « Sœurs de Sang » de Brian de Palma.

2006 Go Go Tales, de Abel Ferrara

2007 Boxes de Jane Birkin. Film « de famille » !

2010 Les Invincibles (série TV). Elle y campe l’égérie Rock plaqueuse puis plaquée de Jean-Michel Portal.

2011 Gigola de Laure Charpentier. Lou est George une « gigolo » attirée par les femmes riches qui s'autodétruit après le suicide de sa compagne.

2011 Polisse de Maïwenn. Lou y interprète le personnage de la sœur de Mélissa (soit la propre sœur du personnage interprété par Maïwenn)

2012 Un enfant de toi, de Jacques Doillon. (Sortie du film le 26 décembre 2012)

Discographie

2012 ICU (Ep)

2012 Places