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Les quatrièmes Halliennales (2015)

Whooz : Les Halliennales
ON : Hallennes-lez-Haubourdin

Quatrième dimension

Rencontre avec Samantha Bailly, Aurélie Wellenstein, Gabriel Katz, Mathieu Guibé, Cécile Guillot, Anne Laure, Christophe Collins, Frédéric Livyns, JB Leblanc et Brice Tarvel. Actu des éditions Fleur Sauvage et de l’Atelier Mosésu et découverte de la comédie musicale « D’Ombres et de Sang ».

Les parkings étaient complets et il était difficile de trouver une place dans les rues adjacentes de la salle Coubertin d’Hallennes-lez-Haubourdin, voilà l’un des meilleurs indices qui pouvait prouver le plein succès des Halliennales quatrièmes du nom. Il suffisait ensuite de parcourir les allées du salon et de se voir confirmer l’info par Monsieur David Boidin, le chef d’orchestre de la noble entreprise : « Cette année le Salon flirte avec les 2500 visiteurs, ces quatrième Halliennales c’est 150 mètres linéaires d’exposants au marché fantastique et 54 auteurs. La salle Coubertin réuni cette fois toutes les activités que nous proposons à savoir, les animations de jeux confiées aux « Arpenteurs de Rêves », le marché fantastique qui possède une réelle diversité dans les produits qu’il propose (livres, goodies …) et les auteurs qui pour cette quatrième édition sont répartis en stand éditeurs, le salon ayant également son stand librairie. De nombreux passionnés sont venus en cosplay, nous en avons récompensé certain ».

Galerie exclusive. Très vifs remerciements aux organisateurs, aux auteurs et aux passionnés.

Rencontres aux quatrièmes Halliennales

Samantha Bailly, la marraine de l’événement

Samantha Bailly était la « gentille marraine », dans le sens « bonne fée » comme l’auteure tint à le préciser, des quatrièmes Halliennales. Un honneur pour la jeune écrivaine.

Samantha Bailly : Je publie depuis 2009, écrire est mon métier à temps plein depuis 2012. J’ai publié dans la Fantasy, la littérature générale et la littérature jeunesse. J’écris également des scénars, pour le manga et même pour le cinéma. Etre marraine de ce salon est une manière pour l’événement de mettre en avant un auteur, c’est une reconnaissance mutuelle, il y aura un partage d’expériences. Le festival a une vertu pédagogique, j’ai rencontré deux classes entre le CE1 et le CM2 d’Hallennes-lez-Haubourdin. Je leur ai expliqué le métier d’auteur … comment on écrit une histoire. Ils ont été réceptifs et curieux avec parfois des idées approximatives. J’ai apprécié leur côté très enthousiaste.

Oraisons. Si je ne devais mettre en avant qu’un seul de mes ouvrages que je présente aujourd’hui ce serait « Oraisons, l’intégrale » (Prix Imaginale Lycéens 2011). L’histoire d’un monde dans lequel les gens sont persuadés que lorsqu’ils meurent ils sont réincarnés dans un autre monde.

Actu. Aujourd’hui je m’intéresse à « la génération Y ». Je suis intéressée par comment les nouvelles technologies influencent les gens dans le bon comme dans le mauvais par la question du conditionnement, c’est-à-dire le positionnement à trouver lorsqu’on grandi. Un auteur a vocation de questionner, peu importe le genre qu’il aborde.

Aurélie Wellenstein, lauréate du Prix des Halliennales 2015 avec « Le roi des fauves » (Scrineo)

Aurélie Wellenstein : Je suis surprise d’avoir remporté ce Prix. C’est la première fois que je viens aux Halliennales, une belle édition. Au niveau des rencontres j’ai eu du monde non-stop ! Avec ce Prix mon espoir est d’avoir une meilleure visibilité, ce Salon possède une très belle notoriété.

Le roi des fauves (Scrineo). « Le roi des fauves » est mon troisième livre, il est sorti presque en même temps que « Chevaux de foudre » (Magnard Jeunesse). « Le roi », c’est l’histoire de trois jeunes qui doivent ingérer un parasite qui va les transformer en bête enragée. Ils ont sept jours pour trouver un moyen de s’en sortir et échapper à cette malédiction.

Gabriel Katz, lauréat du Prix des Halliennales 2014 avec « La maitresse de guerre » (kkk)

Gabriel Katz : Je trouve très sympa de revenir un an après avoir obtenu le Prix des Halliennales 2014. Ce Prix m’a apporté une visibilité. Les Prix apportent une visibilité large et rapide, depuis 2012 j’ai eu deux Prix.

La maitresse de guerre. Pour résumer mon livre en une phrase, c’est l’histoire d’une femme qui veut se battre dans un monde d’hommes.

Actualité. C’est la sortie en deux tomes d’ « Aetersia » et de « N’oubliez pas mon petit soulier » (Ed. du Masque). Je fais le grand écart entre Fantasy (mon genre de départ et qui le restera) et le Thriller. Un bouquin est néanmoins construit sur des bases communes, qu’il soit un Thriller ou un Fantasy, c’est-à-dire avec des rebonds et des intrigues. Le résultat est différents, l’écriture, la même.

Pleins feux sur les auteurs des Editions du Chat Noir aux Halliennales 2015

Mathieu Guibé

Mathieu Guibé : J’écris dans la Fantasy, plutôt Gothic. J’aime les personnages torturés, sombres, le romantisme noir. Le seul roman qui soit disponible actuellement c’est « Dead Time » (de la saga « Elvira Time »). Ce roman présente un autre univers, une autre facette de mon univers. Un changement de tonalité radicale.

Cécile Guillot

Cécile Guillot : Aux Halliennales je présente la saga de « la fille d’Hecate », une trilogie. Une série fantastique qui parle de magie blanche et de Wicca (une sorte de religion basée sur la magie blanche, sur la nature, le féminin sacré (en réaction au patriarcat)). Mon actu c’est « Willow Hall », un conte gothique illustré par Mina M. Je suis attirée par le côté poétique et sombre du genre.

Anne Laure

Anne Laure : Les Halliennales me permettent de mettre en avant « Les herbes de la lune », un diptyque. A la base c’était une trilogie mais le découpage en deux volumes fut plus pertinent. « Les herbes de la lune » est un diptyque dédié à la magie blanche, à la magie druidique. On y suit le cycle des saisons, le calendrier Celtique (c’est-à-dire païen). Mon diptyque est écrit comme un journal intime. Le premier tome des « Herbes de la lune » est un roman d’initiation, le second tome dénoue les intrigues.

Regard sur quelques auteurs autour des éditions Lune-Ecarlate

Notre rencontre avec Christophe Collins, Frédéric Livyns, JB Leblanc et Brice Tarvel fera l’objet d’un de nos prochains articles. Une rencontre où l’on parlera de l’influence de la culture Belge, d’adaptation, de Thriller …

Christophe Collins

Christophe Collins est un auteur dont il est absolument impératif de découvrir l’univers. « La Matrice des Ténèbres » est son dernier ouvrage en date et constitue la suite attendue de « 35 mim ».

Christophe Collins : « La Matrice des Ténèbres » permet d’en savoir plus sur les personnages développés dans « 35 mim », un roman qui a eu d’excellents retours de ses lecteurs. Lune-Ecarlate » a pris un pari gagnant en éditant « 35 mim », la maison d’édition parie aujourd’hui sur « La Matrice des Ténèbres ».

Frédéric Livyns

Frédéric Livyns se définit lui-même comme un « fournisseur officiel de cauchemars ». Cet auteur Belge aime l’exercice de la nouvelle : « La nouvelle est ce que je fais le plus par rapport au roman. J’observe les gens, leurs manies, leur quotidien, que je fais dévier vers le cauchemardesque. Face à l’horrifique je suis également auteur de nouvelles pour enfants ».

JB Leblanc

JB Leblanc : « J’écris depuis que j’ai 14 ans, je suis édité depuis 2011. Je suis fonctionnaire de police, j’écris donc des … Thrillers ! Forcément. Un flic écrit sur ce qu’il connait ! Je n’aime pas inventer, j’aime que mes histoires soient réalistes ».

Brice Tarvel

Brice Tarvel est un auteur de romans et scénariste de BD : « J’aime être un caméléon et écrire « à la manière de ». C’est une manière de rendre hommage à Henri Vernes lorsque je reprends « Bob Morane » ou à Jean Ray lorsque je reprends son personnage de Harry Dikson. Mon Harry Dickson a été lu par l’amicale Jean Ray, cette dernière m’a certifié que c’est ce qui se fait de meilleur parmi les reprises. Ce qui est flatteur ».

Rencontres du quatrième type

Les grandes figures du Salon n’étaient autres que Georgia Caldera, Sophie Jomain et Cassandra O’Donnell. Leurs files d’attentes étaient impressionnantes. Chacune de ces auteures ayant leurs afficionados.

En parcourant les allées du Salon. Coralie Martin défend toujours « Mortelles NYX » (Mon petit éditeur) et Antoine Candeille, « Les Chroniques du Butterflyland » (Mon petit éditeur). Manon Fargetton est quant à elle l’auteure des remarqués « L'Héritage des Rois-Passeurs » (Bragelonne) et « La nuit des fugitifs » (Rageot Thriller).

Fleur Sauvage. L’actu de « Fleur Sauvage » c’est la parution des deux premiers tomes de « Série B », la série signé Stan Kurtz (alias Marc Falvo), le « Criminal Loft » d’Armelle Carbonel qui continue son succès tant publique que critique (l’ouvrage a notamment été salué par Gérard Collard). « Cachotteries » d’Anne Gerbedoen et « Les vieilles chouettes » de Karine Gournay étaient quant à eux présenté en avant-premières aux Halliennales.

L’Atelier Mosésu. La maison d’édition Havraise vient de lancer « Parabelum », sa nouvelle collection. Lucienne Cluytens avec « Pink Konnection » et Claude Vasseur avec « Le champ des sirènes » sont les premiers auteurs à inaugurer cette nouvelle série. « L’Apôtre de l’ombre » d’Oxanna Hope était également l’un des ouvrages mis en avant par l’Atelier Mosésu lors de ces Halliennales.

Cosplay. Parcourir les allées du Salon c’était également croiser un peuple disparate formé de créatures gothiques, de steampunk ou même de faunes.

Rifts majeurs. « D’Ombres et de Sang » ou les amours de Lily et de Kelen le Prince des vampires. « D’Ombres et de Sang » est une comédie musicale dans la plus grande tradition des spectacles populaires français. Les Halliennales virent quelques 30 minutes de spectacle, juste assez pour rentrer avec enthousiasme dans l’univers vampirique développé par la pièce et se dire qu’accompagné de ses musiciens en live, de ses danseurs et constituée de la troupe complète, le spectacle vaut la découverte. Que l’on veut rester dans cette auberge repère de vampires et en savoir plus sur le devenir de Lily et des tournants de Kelen. « La nuit leur appartient », c’est une certitude.

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Pour aller plus loin

Liste des auteurs présents aux quatrièmes Halliennales

Mell 2.2, J. Arden, Bertrand B., Samantha Bailly, Jeanne Bocquenet-Carle, Eric Boisset, Camille Brissot, Georgia Caldera, Bertrand Campeis, Antoine Candeille, Morgane Caussarieu, Christophe Collins, Laetitia Constant, Cécilia Correia, Angie L. Deryckère, Liliana Di Pietro, Doobs, Marc Falvo, Manon Fargetton, Estelle Faye, Pierre Gaulon, Olivier Gay, Karine Gobled, Françoise Gosselin, Cécile Guillot, Mathieu Guibé, Oxanna Hope, Léna Jomahé, Sophie Jomain, Gabriel Katz, Krystel, Anne Laure, Pierrette Lavallée, JB Leblanc, David Lecomte, Frédéric Livyns, Benjamin Loirat, Coralie Martin, Bettina Nordet, Marion Obry, Cassandra O’Donnell, Stefan Platteau, David Royer, Michaël Sailliot, Christy Saubesty, Nicolas Skinner, Stéphane Soutoul, Brice Tarvel, Julia M Tean, Enel Tismaé, Adrien Tomas, Patrick S. Vast, Magali Villeneuve, Aurélie Wellenstein

Lauréats du concours de nouvelles : Julie Madonini (adultes), Élise Catteau (juniors) et la classe de CM2 de Mme Lecocq de l’école d’Hallennes (concours scolaire).

Le Prix 2015 des Halliennales récompense Aurélie Wellenstein pour « Le Roi des fauves »