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Jean-Luc Lahaye, Johnny Story et Claire à la Fête de l'été

Whooz : La Fête de l’été 2014
ON : Au Cateau-Cambrésis

Toutes leurs vies

Voilà le point commun entre Claire, Le Tribute Johnny Story et Jean-Luc Lahaye, l’affiche de la Fête de l’été 2014 du Cateau-Cambrésis, une petite ville du Nord de la France (qui comme son nom l’indique se situe près de Cambrai).

La fête de l’été est une devenue au fil des ans une tradition Catésienne, de mémoire de Catésien le podium de l’esplanade Montplaisir vit Dave, Annie Cordy, Jean Manson ou encore le collectif Métissé, de véritables références. Cette année c’était au tour de Jean-Luc Lahaye d’illuminer la Fête de l’été, Jean-Luc Lahaye qui 22 ans auparavant avait déjà enflammé la Cité de Matisse (soit, le Cateau-Cambrésis). Un Jean-Luc Lahaye attendu par plus de 3000 personnes, un véritable record pour l’événement estival. Le chanteur comblera bien sûr les attentes de ses spectateurs (oui, les siens !).

Photos exclusives. (Johnny Story et Jean-Luc Lahaye auront prochainement leurs reportages photo)

Jean-Luc Lahaye à la Fête de l'été du Cateau-Cambrésis le 21 juin 2014

Claire. La jeune Claire a tout simplement une voix éblouissante, a cela s’ajoute une assurance sans faille et une bonne maitrise de la scène. Le chant pour elle est une passion (elle a 14 ans, 5 ans d’études au conservatoire), on devine qu’il soit un projet de vie (« toute sa vie ») … Loin d’être une digne chanteuse de karaoké telle que les années précédentes les ont vues se succéder sur le podium de l’esplanade, Claire proposa des reprises de Whitney Houston à Bruno Mars en passant par Nina Simone, tout un univers pour des interprétations de forts bonnes factures, sans maniérisme, et avec sincérité. L’attitude des plus grands – David Decottignies, l’animateur de la soirée ne s’y trompa guerre en lui souhaitant la bienvenue dans le monde de la musique, en lui souhaitant également bonne chance dans la passion qui est la sienne.

Johnny Story propose un tribute à … Johnny, sans que son chanteur ne soit un sosie de la légende vivante – la rock’n’roll attitude n’est pas dans le costume ou dans le mimétisme mais dans le chant et dans le plaisir qu’a le groupe d’offrir un spectacle digne de ce nom. Un plaisir communicatif que Jean-François David et ses acolytes Manu Raison, Jérôme Stienne, Sabrina Belmo, Martial Delangre, Gregory Reynaert, Xavier Bugaj et Thierry Lernould mettent un point d’honneur à partager. Les grands titres du répertoire de Johnny seront ainsi revisités avec une interprétation des fondamentaux du chanteur (mais toutes les chansons de Johnny ne sont-elles pas en elles-mêmes des fondamentaux, elles qui traduisent « toute sa vie » !) – de « l’idole des jeunes » à « Allumer le feu » – avec un suspens quant à l’interprétation de ce dernier titre puisque celui-ci était proposé en rappel par le groupe. Malin – et une très bonne introduction au set de Jean-Luc Lahaye.

D’une légende à une autre, de Johnny à Jean-Luc Lahaye. Jean-Luc Lahaye qui lors de son set interprétera d’ailleurs « Un jour viendra », popularisé par Johnny.

Jean-Luc Lahaye. Quelle différence entre le Jean-Luc Lahaye de 1992 (année de sa venue au Cateau) et celui de 2014 ? Aucune ! Ou peu. Toujours la même fougue, la même volonté de partage et de communion avec son public – qui lui est toujours aussi fidèle. Un public qui apprécie l’Homme autant que le chanteur, celui qui « chante sa vie – toute sa vie », et celui qui qui se caractérise également par sa générosité.

Le set de Jean-Luc Lahaye se composa de ses chansons les plus populaires avec les passages attendus allant de « Débarquez-moi » (en ouverture du show) à « Merci » en passant par « Femme » (fortement réclamé par le public), « Décibelle » ou « Papa chanteur » (il est devenu une tradition que le chanteur fasse monter les plus jeunes de son public pour l’accompagner lors de son interprétation – ce qui donna lieu à un échange avec l’un de ses jeune fan « habillé comme lui » fort drôle et bienveillant).

Le chanteur dira lors de sa prestation qu’au fil des ans il est devenu un crooner ! Est-ce cela qui lui fit interpréter « Le monde est gris » (en hommage à son ami Eric Charden) ou « Mélodie du monde » ?

Une chose est certaine : « S’il ne chantais pas » … « sans nous ! », « MERCI ».