I Origins (Mike Cahill) vu par son équipe de tournage

I Origins (Mike Cahill) vu par son équipe de tournage

Whooz : Mike Cahill et Astrid Bergès-Frisbey
ON : « I Origins » de Mike Cahill

 

La Science au service du récit

« I Origins » était en compétition au 40ème Festival du Cinéma Américain de Deauville Mike Cahill, son réalisateur, Astrid Bergès-Frisbey, l’une des actrices du film et Hunter Gray son producteur ont accordé une conférence de presse suite à la projection publique du film. En voici les grandes lignes. 

 


Photographies exclusives du 11 et du 13 septembre 2014


Rencontre entre Mike Cahill et Astrid Bergès-Frisbey

Cette rencontre s’est faite via Skype après que Mike Cahill, le réalisateur de « I Origins », l’ait découverte sur les conseils de Michael Pitt, l’acteur principal du film, dans un de ces précédents films projetés dans une salle de New York proche des bureaux d’Hunter Gray.

Mike Cahill : « On s’est rencontré via Skype, et alors que nos conversations ne devait durer que quelques minutes, celles-ci ont durée plus de deux heures ! Je suis alors véritablement tombé sous le charme d’Astrid. Il m’a fallu peu de temps pour que je sois persuadé que je tenais mon interprète de Sofie.


Impressions de tournage entre « Pirates des Caraïbes, la fontaine de jouvence » et « I Origins »

(à Astrid Bergès-Frisbey qui fit partie de la distribution du quatrième volet de la franchise « Pirates des Caraïbes »)

Astrid Bergès-Frisbey : « Dans l’un des films le tournage dura 6 mois (« Pirates »), l’autre 6 semaines ! (« I Origines »). « I Origins » a 200 fois moins de budget que « Pirates des Caraïbes » … Ce que l’on apprend ou partage est différent entre les deux films ! Quand Mike m’a envoyé le scénar j’ai été hypnotisée par celui-ci alors que je me concentrais sur ma carrière française. Lorsque l’on passe ne serait-ce que 10 minutes avec Mike on a envie de le suivre … par la suite ce fut une aventure humaine incroyable. Pour la suite de ma carrière je ne me fixe aucune règle, actuellement je sors d’un film Italien que jamais je n’aurais pensé tourner ! ».


La Science, le cœur du film

Mike Cahill : « Science et croyances sont mélangées, ainsi que les thèmes de l’amour et de la spiritualité. Ce dernier thème était déjà présent dans « Another Earth », mon premier film, il sera présent dans mon prochain film également. Ce sera une sorte de fil rouge ! ».

« J’utilise la science à des fins narratives, pour raconter des thèmes qui me sont chers et des possibilités qui nous sont offertes pour atteindre la paix intérieure. La manière dont nous appréhendons le monde est encore assez naïve, nous n’avons pas encore tous les éléments nécessaires pour appréhender le monde. Il existe quelque chose de plus grand que nous ».


Documentation scientifique

Mike Cahill : « Mes deux frères ainés sont scientifiques et les scientifiques sont les personnes les plus intéressantes au monde ! Ce sont mes « rock stars ». Brit, Michael et moi sommes allés au Johns Hopkins Medical Center de Baltimore pour observer les gestes scientifiques. Je suis obsédé par a science, les détails de mon film sont vrais. Les séquences de gènes sont authentiques, notamment le partage du patrimoine génétique de certaines espèces. Le personnage d’Astrid appréhende le monde selon une sagesse innée, contrairement aux personnages de Brit et de Michael.


Appréhension du rôle

Astrid Bergès-Frisbey : « J’ai toujours été curieuse, surtout en biologie. Quand on côtoie Mike on est entièrement plongé dans l’atmosphère du film. On voit des signes et des chromosomes partout ! On est plongé dans cet univers en permanence.

Mon personnage ne regarde pas la science dans ses détails mais d’une manière intuitive. Michael et Brit, si. Le travail sur mon personnage fut autre que le leur avec un partage quotidien pour savoir ce qu’on racontait, et rentrer dans le sujet.   


Le Dolby Athmos

Mike Cahill : « Nous avons utilisé ce procédé technique d’une manière crescendo dans le film pour l’utiliser pleinement à la fin du film. La technique se devrait d’être invisible, elle n’est qu’un outil, ce qui est important c’est l’histoire du film et le thème qu’il développe (ici, celui de ne pas avoir peur de la mort). Quand on se rend compte d’un progrès technique cela ne sert ni le scénario, ni le film. « I Origins » compte 200 plans avec effets visuels, il ne faut pas que le spectateur s’en rende compte. Je veux utiliser la technologie comme un outil. La technique est là pour appuyer le message du film (propos appuyés par Hunter Gray, le producteur du film).


Pour aller plus loin sur WHOOZONE.COM

Sur "Another Earth"

https://www.whoozone.com/actualites/article-2612-201410032612-another-earth-un-film-de-mike-cahill.html

Retour sur le premier film de fiction de Mike Cahill

https://www.whoozone.com/actualites/article-2642-201410182642--another-earth-par-mike-cahill-et-brit-marling.html

Regard de Mike Cahill et de Brit Marling

Sur "I Origins"

https://www.whoozone.com/actualites/article-2614-201410042614-i-origins-mike-cahill-vu-par-son-equipe-de-tournage.html

"I Origins" vu par son équipe

https://www.whoozone.com/actualites/article-2613-201410032613-i-origins-un-film-de-mike-cahill.html

Ce que nous pensons du film

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04/10/2014
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