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Nicolas Rey au Furet du Nord, le 28 09 2012

Whooz : Nicolas Rey
ON : Au Furet du Nord*

Ton Nicolas

Rencontrer Nicolas Rey en promo est toujours un moment particulier. La dernière venue à Lille au Furet du Nord de l’auteur de « L'amour est déclaré » livre présenté en ce jour et en ce même lieu de diffusion de la culture avait eût lieue le 13 février 2010, et avait laissé un souvenir de fantaisie à ceux qui avaient assisté a cette rencontre. Qu’allait-il en être aujourd’hui ?

(Photographies exclusives)

Nicolas Rey au Furet le vendredi 28 septembre 2012

« Ça va mieux ? » « Ouai ! » (Nicolas Rey) « Et donc vous êtes amoureux ! » (Frédéric Launay, le meneur de l’interview en ce jour au Furet de Lille).

Voilà l’entrée en matière de la rencontre avec Nicolas Rey de ce vendredi 28 septembre 2012. On sent aujourd’hui un Nicolas fatigué. Ce qui ne l’empêchera pas de répondre d’une manière courtoise, et de « faire le show » (ce qu’une grande partie des spectateurs attend, j’en suis presque sûr, l’auteur étant un habitué de l’exercice en tant que voix de France Inter, de chroniqueur télé, ou de jouissif metteur en mots de livres a tendance autofictionnels).

« J’ai pas choisi Maud ». Le refrain est connu, et l’on parle de la substance du livre, et des conseils que celui-ci prodigue, exemple : « profiter des anniversaires » (page 16, ajoutera un fan présent).

« Est ce que c’est triste de vieillir ? ». « C’est le seul moyen que j’ai trouvé pour ne pas mourir jeune ! » (Répondra Nicolas Rey)

« Autofiction ! ». Quelle est donc la part de vérité, quelle est la part d’invention dans cet « Amour qui est déclaré » ? L’auteur restera vague, la vie, sa vie étant un vaste roman !

Les chapitres de ce roman sont brefs, efficaces, il s’agit ici du second opus (après « Un léger passage à vide ») d’une nouvelle trilogie (après celle sur l’adolescence). Nicolas Rey devrait clore sa trilogie par un livre portant le titre de « La fille au fond du verre de Saké ».

Pour terminer l’entretien, Frédéric Launay évoqua la prochaine adaptation cinématographique d’« Un léger passage à vide ». « J’ai le devoir d’être infidèle au livre », dira Nicolas Rey « a l’exemple de « l’amour dure trois ans » de Beigbeder » ajoutera t’il. On a hâte de voir ça.

L’œil du fan. Un Nicolas Rey sans sens du show ne serait pas Nicolas Rey. Mais comment faut-il juger le fait qu’il se lève à plusieurs reprises pour évoquer divers épisodes de sa vie ?

Car lors de cet exercice digressif (mais qui ramène toujours a l’ouvrage) j’ai ressenti un Nicolas jouant sur le fil du rasoir entre entrain sincère et « pilotage automatique ».

Il en fut de même lors de l’interview. Les baskets de Frédéric Launay sont jaunes, cela devient un objet de plaisanterie … Nicolas se doit de remercier et de saluer le talent de son interviewer, quoi de mieux alors que de lui « claquer la bise » … autant de démonstrations qui m’ont semblées comme des fuites en avant pour un Nicolas Rey fatigué.

Ces « malaises » seront contrebalancés par ses derniers propos : « Je n’ai pas dit mon dernier mot (en amour) ». Ce qui nous rassure quand aux prochains livres que Nicolas Rey nous offrira dans les années à venir. Car oui, Nicolas Rey a décidé de vivre (nous savons tous les déboires que l’auteur a eût, notamment avec l’alcool). D’ailleurs il a en projet de travailler avec cette Maud de « l’amour est déclaré » sur l’adaptation au cinéma d’« Un début prometteur », le livre qui lui a valu sa reconnaissance publique.

« Écrire un livre, c’est sérieux ? » « OUI », répondra d’une manière catégorique un Nicolas Rey pressé de rencontrer son public, non pas pour éluder la question, mais parce que celle-ci ne tolère qu’une seule réponse, ce simple « oui ». Par contre, il faut « parler avec légèreté de choses profondes » …

La rencontre avec le public est un exercice qu’apprécie l’auteur de « L'amour est déclaré ». Un moment particulier qui lui prouve qu’il est un auteur aimé de ceux qui le lise, qu'il est « leur Nicolas » (paraphrase sur les habitudes de dédicace de Nicolas Rey)