
Le Cri de Nicolas Beuglet par Eppy Fanny

Whooz : Nicolas Beuglet
ON : Le Cri - XO Editions, 2016 - Pocket, 2018
Le Cri de Nicolas Beuglet
Chronique d'Eppy Fanny
Mai 2019. Il était temps que je lise ce livre dont j’avais tant entendu parler et qui patientait depuis un moment sur une étagère.
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L’histoire :
Celle de l’inspectrice Sarah Geringën. Alors que son couple est en train d’exploser et qu’elle ne sait plus où elle en est, Sarah se rend, à contrecœur, dans l’hôpital psychiatrique de Gaustad à côté d’Oslo. Un hôpital où est enfermé, grâce à elle, un monstre, un tueur en série, Janger. Un patient vient de s’y suicider. Une affaire qui semble banale. Oui mais voilà…
Le patient n’était connu que par le numéro qu’il portait gravé sur son front : « 488 ». Un cri d’effroi déforme son visage et son corps a été déplacé. Ce que découvre Sarah est bien loin de la version officielle du suicide. Quid de cette cellule où la victime était internée et dont les murs sont recouverts d’inscriptions mystérieuses ? A quelles expériences étaient soumis le défunt, ainsi que Janger, par le directeur de l’établissement ? Directeur qui se voyant démasqué, met le feu à l’institut et aux preuves, sans états d’âmes pour le personnel et les pensionnaires.
L’autopsie du patient « 488 » démontre qu’il est effectivement mort de terreur. Qui était-il ? Au fil de toutes ces années d’internement il n’a reçu qu’une seule visite, celle d’un français travaillant pour un laboratoire. Sarah va remonter la piste jusqu’en France. Le mystérieux visiteur est malheureusement décédé et ne pourra pas lui apporter les réponses attendues.
Avec Christopher, le frère du défunt, elle va chercher à comprendre ce qui est arrivé et tenter de solutionner son enquête au milieu du cataclysme de sa vie privée. Christopher ne sera pas en reste en termes de cataclysme. Il va découvrir que sa vie n’est qu’illusion. Mais il ira jusqu’au bout avec Sarah. Pour ceux qui ont disparu et pour celui qu’il lui est impossible de perdre.
L’enquête va replonger Sarah dans le passé, à une époque où la guerre froide laissait libre court à des expériences sans limites. Et il n’est jamais bon de vouloir déterrer le passer pour le mettre dans la lumière.
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L’avis d’Eppy
Un roman fascinant sur la peur primale qui nous habite tous, sur la guerre froide et ses dérives, et sur un possible qui nous dépasse.
Petit bémol, qui ne concerne que moi, j’ai trouvé quelques longueurs au dernier tiers du roman. Mais ça n’enlève rien à la qualité du récit ni au travail de recherches phénoménal de l’auteur.
Nicolas Beuglet sur WHOOZONE.COM
Voir également la chronique de Bruno D :
Pour aller plus loin
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