Bobcat Goldthwait

Whooz : Bobcat Goldthwait est un réalisateur américain

ON : en 2012 avec « God Bless America », sa 5ème réalisation. Film sélectionné au 38ème festival du cinéma américain de Deauville

- Texte et Photo par FC

- Images additionnelles, affiches des « Police Academy 3 et 4 » ( Bobcat Goldthwait y figure, a vous de le reconnaître ! (Indice : il est au pied de la cible sur l'affiche du 3ème épisode et trainé par le tee-shirt jaune sur l'affiche du 4ème volet de la saga)).

Culte academy

Police Académie. Bobcat Goldthwait fut successivement Zed (Zed, le fou furieux avec sa voix hystérique si caractéristique), puis Zed le cadet et enfin l’officier Zed dans la licence « Police Academy » (respectivement dans les opus 2, 3 et 4 de la série). Voilà qui pose un acteur ! Et qui le rend culte d’une certaine manière tant cette série, aussi lourde soit elle, est et reste sympathique.

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Scène et poursuite d’une œuvre cinématographique. Voilà deux points qui résument très sommairement la vie de Bobcat Goldthwait, une figure populaire de la comédie outre-Atlantique.

Stand up, acting et shows tv. Bobcat commence sa carrière d’acteur dès le lycée à l’âge de 15 ans. Après des études théâtrales, au début des années 80, il fonde sa propre compagnie. Au cinéma les années 80 le voit s’y exprimer au travers de comédies populaires.

Loin des personnages qu’il incarne sur le grand écran, même s’il surfe parfois sur ceux-ci, il faut voir Bobcat comme une personnalité dans le monde du stand up et de la comédie. Sa carrière des années 80 aux années 2000 le verra sur scène mais également dans des shows pour le petit écran ainsi que dans une multitude d’apparitions dans diverses séries télé ou en temps que guest dans divers talk-shows. Bobcat Goldthwait a arrêté sa carrière télévisuelle en 2006, et sa carrière sur scène en 2011.

La carrière de Bobcat s’illustre également par des doublages pour le cinéma comme pour des séries d’animations destinées à la télévision.

Cinéma. 1991 voit la sortie du premier film de Bobcat en temps que réalisateur, ce film (« Shakes the Clown ») est immédiatement bien accueilli en festivals, et par la critique. Il faudra ensuite attendre une vingtaine d’années pour revoir Bob au cinéma à la réalisation.

Au cinéma comme sur scène Bobcat Goldthwait c’est un regard sans concession sur la société. Voilà le point commun qui lie les cinq réalisations du cinéaste. Depuis 2011, suite à de longs adieux à la scène, l’artiste se consacre au cinéma.

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Fidélité. Et s’il n’y avait qu’un seul qualificatif pour désigner Bob, ce serait « fidélité ». Au cinéma, par exemple, l’artiste est fidèle à Joël Murray, qu’il a croisé quatre fois sur les plateaux, il a également fait appel a son ami Robin Williams pour son premier film « Shakes the Clown » (1991), ainsi que pour l’interprétation du rôle principal de « World's Greatest Dad » (2009), son quatrième film … sans compter bien évidemment la fidélité a son ami Tom Kenny avec qui il entra dans la profession en formant avec lui le duo « Bobcat et Tomcat ».

Bob est quelqu’un de bien. Propos dits avec toute l’objectivité de « L’œil du fan »

L’œil du Fan

Rencontrer Bobcat c’est de suite vouloir discerner dans son œil ce qui peut bien rester du Zed de « Police Academy ». C’est se confronter a ses souvenirs de cinéma ou de télévision, chacun ayant en tête un écervelé frapadingue. ET c’est constater que Bobcat est différent de l’image que l’on s’en fait. Ce qui est évident.

Ce qui est évident car l’auteur n’est pas son personnage, même s’il a souvent été employé (surtout au début de sa carrière) pour surfer sur le Zed de la fameuse Académie de Police. « Plus vite, plus vite, plus vite … » (lol).