Joël Murray

Whooz : Joël Murray est un acteur américain.

ON : en 2012 avec « God Bless America » de Bobcat Goldthwait (Film sélectionné au 38ème festival du cinéma américain de Deauville).

- Texte et Photo de FC

Frère de

Joël Murray est, comme son nom l’indique, le frère de Bill … Gates ! Heu, non je me trompe, il s’agit du frère de Bill Clinton … NON … Joël Murray est simplement le frère de Bill Murray. Joël est même le benjamin d’une fratrie de neuf enfants ! Dont quatre d’entre eux ont embrassé la carrière de comédien, Joël lui-même, Bill ainsi que Brian Doyle-Murray, et John Murray.

Bill, sans nulle doute la figure la plus célèbre de la famille Murray, est une personnalité clé de la comédie américaine au cinéma, Joël est quand a lui une personnalité du monde de la télévision ainsi que du monde du Théâtre, et plus particulièrement de l’improvisation.

La télévision a fait de lui un visage familier des téléspectateurs. Dans les années 90 il tint des rôles récurrents dans trois séries successives, celui de Norris Weldon pour 26 épisodes dans « Grand », du Capitaine Ken Epstein dans « Pacific Station » (13 épisodes) et de Ray Litvak dans « Love & War » (« New York café ») pour 67 épisodes de 1992 à 1995. De 1997 à 2002 Joël Murray sera Pete Cavanaugh dans « Dharma & Greg ». Ces rôles récurrents sont entrecoupés de rôles unitaires dans des films de télévision ou d’autres séries. Les années 2000 ont vu le talent de Joël Murray s’exprimer avec son interprétation de Freddy Rumsen le rédacteur de « Mad Men » (2007/2010).

Si le physique de Joël Murray est familier des téléspectateurs américains, sa voix l’est également. Il fut la voix de « Beethoven » la série télé (1994), ainsi que celle de la mascotte de Cheetos dans de nombreuses publicités pour la marque.

L’œil du Fan

Les Français seront tout particulièrement sensible au fait que Joël ait occupé le rôle du pompier qui sauve Jean Dujardin alias George Valentin dans «The Artist ». Ils le découvriront dans « God Bless America » de Bobcat Goldthwait, gageons que ce rôle (à 49 ans) va enfin de faire reconnaitre du milieu du cinéma (lui qui n’a jusqu’alors tenu au cinéma qu’une galerie de rôles très secondaires).

Bobcat Goldthwait est un complice fidèle de Bobcat Goldthwait comme le prouve sa filmographie.

Sa vie son œuvre, l’œuvre de sa vie (Filmo plus que sélective)

1986 One Crazy Summer. Ce film est le premier qu’il tourna, il y rencontrera Bobcat Goldthwait. Trois autres projets les réuniront :

1988 Fantômes en fête. Seul film où Joël jouera entouré de ses trois frères.

1991 Shakes the Clown (première réalisation de Bobcat Goldthwait). Film qui marque une nouvelle fois la réunion a l’écran de Bob Goldthwait et de Tom Villard que l’acteur avaient déjà croisé dans « One Crazy Summer » en 1986.

2011 God Bless America. Mis en scène par Bobcat Goldthwait.

2011 The Artist de Michel Hazanavicius