Marin Ledun et Colin Niel rencontre croisée

Marin Ledun et Colin Niel rencontre croisée

Whooz : Marin Ledun, Colin Niel et Olivier Vanderbecq
ON : En douce (Ombres noires, 2016) et Seules les bêtes (Rouergue, 2017)

Dans la solitude
des champs cotonneux

Rencontre avec Marin Ledun et Colin Niel*

Marin Ledun a eu la gentillesse de venir dans « Le Grand Nord ». Colin Niel réside, lui, dans les « Hauts-de-France ». Avec respectivement « En douce (Ombres noires, 2016) et « Seules les bêtes » (Rouergue, 2017) tous deux viennent de sortir des ouvrages qui parlent de la ruralité. Colin Niel avait participé à la seconde rencontre du Corbac pour « Obia » (avec Marie Vindy**), enthousiaste de revenir dans la cave de la librairie Humeurs Noires de Lille, il est aujourd’hui à l’initiative de la venue de Marin Ledun dans la capitale des Flandres. Bien lui en a pris. Récit de la rencontre Ledun/Niel dans l’antre du Corbac de Lille (une rencontre bien évidemment orchestrée avec la passion d’Olivier Vanderbecq, libraire et maitre des lieux).


Présentation (rapide !) des forces en présence

Marin Ledun : C’est un truc que je ne sais pas faire, ça ! Me présenter ! Je m’appelle Marin Ledun, je suis né en Ardèche, le plus beau département du monde ! Après quelques égarements du côté des sciences humaines et sociales, de Louis Althusser et de « France Télécom », j’essaie d’écrire des romans Noirs depuis une dizaine d’année.

Colin Niel : Je suis un lillois d’adoption, j’ai écrit jusque maintenant sur la Guyane car c’est un sujet sur lequel il y a « beaucoup à dire » (il est vrai que j’y ai vécu et travaillé). Avec « Seules les bêtes », mon dernier livre en date, je change de registre tout en restant dans l’univers du polar. J’ai changé de registre pour deux raisons, il y la question de « pourquoi » on change de registre et de « pourquoi » on aborde le sujet que j’aborde dans « Seules les bêtes ». Ma série sur la Guyane était sur un territoire que je « connais » bien ! Mais lorsqu’on écrit on se pose la question sur ce qu’on est capable de faire, et l’on arrive à se poser la question de savoir si ce n’est pas la Guyane qui a porté le « succès » de ses livres ! J’ai donc essayé de tout reprendre à zéro : changer de territoire, de thématique et de construction. D’écriture aussi. Avec le sujet de la solitude chez les paysans, qui me tenait à cœur. Un sujet qui est très large.


Des liens avec le monde paysans


Marin Ledun : J’ai été touché par ton bouquin, Colin. J’ai supposé que pour aussi bien décrire la solitude en milieu rural, sauf à avoir lu Bourdieu ou « Une année dans la vie de Johnsey Cunliffe » de Donal Ryan, tu connaissais très très bien le monde rural. Est-ce un milieu que tu connais bien, comment as-tu travaillé sur ce monde-là ?

Colin Niel : La réponse n’est pas si simple que ça. Je suis un citadin, j’ai grandi en cité, je viens de la banlieue parisienne et, dans mon enfance, ai toujours été tiraillé entre les deux mondes, la ville, et la campagne, la cité et la nature. La campagne est un monde qui m’a toujours intéressé sans en faire partie. J’ai fait des études d’ingénierie en agronomie, ce qui m’a amené à côtoyer le monde agricole et paysan (dans un cadre professionnel, donc). Avec ce tiraillement entre les deux versants, le monde urbain, et le monde paysan. Mon livre est un mélange de ce que j’ai pu trouver avec le monde agricole, et ce que j’ai pu trouver dans mes lectures. Ce n’est pas mon univers, mais ce que je trouve intéressant dans l’écriture c’est d’aller dans des mondes qui ne sont pas les tiens ! (d’aller vers les autres).


Le jeu des points communs

La construction

Marin Ledun : Je change de mode d’écriture et d’univers à chacun de mes bouquins. D’une part pour ne pas m’emmerder moi, et pour ne pas embêter mon lecteur, et d’autre part car l’écriture dépend du sujet que l’on traite. Le sujet détermine la manière dont on va le mettre en forme. « En douce » subit la pesanteur du climat avec pas peu de personnages, un, deux, et des chiens. Forcément l’action est plus lente, l’idée était de m’adapter, « en douce » (d’où le titre du bouquin) a Emilie, une nana qui a perdu sa jambe dans un accident, et qui se rend compte que la perte de sa jambe n’est peut-être pas ce qu’elle a le plus perdu. Une nana qui n’a pas forcément les mots et l’éducation pour comprendre ce qui lui arrive et qui cherche à comprendre à sa manière, ce qui lui arrive. Sa manière à elle c’est de retrouver le type qui était impliqué dans l’accident dans lequel elle a perdu la jambe. Elle a pour objectif de le retrouver, de le séduire, et de lui tirer une balle dans la jambe afin d’être à égalité, et avec l’idée de pouvoir discuter.

« En douce » n’est pas un polar d’action, l’idée est d’observer « où je vis », « dans quel monde je vis », « je vis dans un monde rural mais tout ce que je vis traverse aussi des gens qui vivent dans des habitats complétement différents. Plus urbain. Mais j’ai du mal à le comprendre. (Et à l’accepter) ». Ce qui m’intéresse dans la vie, c’est les gens. Mon héroïne sent qu’elle n’est pas seule, qu’elle vit des choses que d’autres vivent, mais mon héroïne est seule dans sa campagne, entourée de ses chiens.

Le polar est souvent quelque chose de très urbain. La violence en milieu urbain est acceptée, associée au trafic de drogue etc. Mais trafic et violence se retrouvent également à la campagne ! Simplement la violence est plus étalée. Mon livre se passe dans les Landes, la violence y est encore plus étalée tant le département est immense et peu peuplé. On y vit la détresse des paysans qui vivent seuls et qui sont, par exemple, homo. Il est plus difficile de vivre son homosexualité en zone rurale qu’à la ville ! C’est une évidence. La solitude devient encore plus complexe si tu es à la campagne ! En zone rurale, il n’est pas dans la culture de parler de la solitude.

Colin Niel : Je voulais changer ma manière d’écrire. « Obia » était très linéaire, « Seules les bêtes » est un roman choral. Je raconte un même événement vu par cinq personnages différents. Chaque personnage ayant sa propre vie, son propre cadre, son propre enjeu. La forme et l’écriture s’est un peu imposée en fonction du sujet. Je voulais décliner plusieurs formes de solitudes et de rapports à l’autre que j’ai articulé autour d’une disparition afin d’avoir une architecture. Le plaisir principal que j’avais eu avec « Obia », c’était le travail sur les personnages. La base de tout livre.

Marin Ledun : Tu racontes une histoire banale, elle est enrichie par ton récit choral.

Colin Niel : Je voulais que l’on soit focalisé sur mes personnages. Que chaque fois que l’on passe d’un personnage à l’autre on ait à la fois l’histoire racontée par quelqu’un d’autre mais pas seulement ça. J’ai attaché de l’importance à la psychologie des personnages dans toutes ses dimensions, dans la manière de penser, dans la manière de s’exprimer de mes personnages. Il fallait que le lecteur soit embarqué dans l’histoire. Alice lance mon histoire, ce fut la partie la plus difficile à écrire. Alice est assistante sociale, elle va voir tous les jours les agriculteurs et trouve son mari chiant ! Je voulais un personnage qui soit très bavard. Je voulais que ça se ressente dans l’écriture. Dans ma première partie le personnage d’Alice était trop bavard, ce qui devenait « super chiant ». Il fallait que je rende le personnage tel qu’il est. Je me suis aperçu qu’elle devait être chiante, en fait ! Alice étant le premier personnage du bouquin, il ne fallait pas que le lecteur s’emmerde. Mon éditrice et moi avons eu un gros travail pour que chaque personnage ait sa propre trajectoire et qu’il y ait une cohérence dans l’ensemble pour se faire embarquer dans les différents chapitres du livre. Il faut que l’ensemble tienne et que chaque partie tienne en elle-même. Il ne faut pas que chaque personnage ne soit qu’une pièce du puzzle pour construire une histoire globale.

Le personnage de Michel fait la conclusion de mon bouquin dans un chapitre assez court car tout a été dit avant lui. Quand on arrive à Michel l’histoire dans sa globalité a déjà été racontée par les quatre autres personnages !

Marin Ledun : J’ai adapté mon style d’écriture à mon histoire. L’idée était de relier l’histoire d’Emilie il y a quatre ans et le moment où démarre le bouquin, au moment où elle tire une balle dans la jambe de celui à l’origine de l’accident. Un chapitre sur deux concernera l’histoire quatre ans avant de l’histoire d’Emilie pour arriver au temps de l’enlèvement, de la séquestration … de l’aboutissement de l’histoire. De la rédemption de cette nana. L’idée est de comprendre comment elle est arrivée à séquestrer un mec, d’où sort ce mec …

Derrière un fait divers il y a une histoire humaine ! Connaitre le parcours des gens parle du monde dans lequel on évolue. Je raconte l’histoire d’un drame qui se niche et évolue doucement au cours d’une vie pour arriver à une situation où il faut prendre les choses en main d’une manière ou d’une autre.

Soit l’on peut laisser filer les choses, soit on peut changer de vie en faisant une coupure épistémologique comme l’a défini Althusser. A un moment donné on se dit : « non, ce n’est pas la vie telle que je l’ai décidée. J’ai été sociologiquement destiné à mener cette vie-là, elle ne me convient pas, donc j’arrête ». Ça peut être le mec qui plaque tout pour mener sa vie ailleurs, à l’autre bout du monde ! Mais ça peut être aussi un type qui fait un acte manqué. Cela peut être un acte réfléchi, ou non.


Process d’écriture

Colin Niel : Je ne fais pas de plan écrit – c’est comme ça sur tous mes romans. J’ai par contre un plan en tête. Je pars également du principe que les bonnes idées restent et que les mauvaises s’en vont. Avant d’écrire ce bouquin-là, j’ai écrit un synopsis, une trame. En 4/5 pages. Plus pour discuter de mon roman avec mes proches et mon éditrice. Cette trame n’est pas un plan, c’est juste mes idées. Ça ne fige rien, ce n’est pas contraignant.

Une grande partie de mon histoire se construit au fur et à mesure de mon écriture. Je ne connais mes personnages qu’à ma dernière ligne. Il faut à partir de ce moment-là réécrire tout le bouquin pour tout mettre au carré ! Les scènes se conditionnant entre-elles. 

Marin Ledun : Je fais exactement l’inverse. Un bouquin de 400 pages représente pour moi un plan détaillé de 200 pages ! Chaque scène a son résumé avec ses raisons. Cela me permet de savoir pourquoi le plan de fonctionne pas. Quelle est sa cohérence. Ce qui me permet de ne pas me poser la question du plan et de la cohérence lorsque je passerai à la phase d’écriture. Le fait d’être dans l’épure me permet de virer la doc qui me sert à mon roman. Je me documente énormément pour mes histoires, mais la doc est un poids dont il faut se débarrasser.

Pour résumer, j’ai une documentation qui me permet de m’imprégner, ensuite vient le plan. Comme le plan est factuel il me permet d’éliminer la matière documentaire. Je vais pouvoir reprendre toutes mes notes et me dire si elles sont intéressantes à mettre dans mon histoire. Il y a plein de détail que je laisserais. Une fois mon plan établi je pourrai passer au plaisir d’écrire. Je pourrai même écrire le chapitre 22 avant le 11ème chapitre, ça ne changera rien ! Ce que je ne fais jamais, par contre il m’arrive de zapper des passages que je ne sens pas au moment où je dois les aborder pour les reprendre plus tard.         


Le sentiment de solitude

Olivier Vanderbecq : On a le sentiment d’une vraie solitude pour le livre de Colin Niel (avec le personnage de Joseph qui comprend suite à une rencontre avec Alice, l’assistante sociale, que l’absence de femmes dans sa vie est liée au décès de sa mère) et d’une « fausse » solitude pour Emilie, l’héroïne de Marin Ledun

Colin Niel : Au départ mon livre est un livre sur l’amour ! Je voulais voir qu’est-ce que l’on cherche réellement lorsqu’on cherche l’amour ! L’idée était de dire que l’on vit dans un monde mondialisé où l’amour est un bien de consommation comme un autre. L’amour étant devenu un immense marché mondial. On y trouve des exclus, c’est le cas de Joseph, tandis que d’autres profitent du marché, du système, avec des trafics illicites.

Mon histoire aurait pu se dérouler en ville, or le célibat, en zone rurale, prend une résonnance particulière puisque tu as en plus un isolement géographique. On n’est pas uniquement seul dans sa tête, mais on est également seul physiquement. Seules quelques personnes vous rendent visite, dans le meilleur des cas il s’agit de l’assistante sociale ! Mon Joseph n’est pas un cas particulier. J’ai recueilli pas mal de témoignages de gens qui me disaient que de se trouver une femme, ils avaient juste oublié de s’en occuper. « J’ai grandi dans la ferme avec mes parents, j’ai continué le travail en voyant les autres faire des gosses sans m’y intéresser, et quand je me suis retrouvé seul j’ai réalisé qu’il était trop tard ! » ais-je souvent entendu. On se construit sa condition sociales, certains s’en occupent, d’autres, pas. Mon Joseph n’est pas plus moche ou plus intelligent qu’un autre ! Il s’est enfermé, mais il aurait pu trouver une femme.

Marin Ledun : Avec mon personnage d’Emilie, je traite de la perte des illusions. Cette nana a entre 30 et 40 balais, elle est animée comme nous tous des modèles illusoires que l’on nous a foutus dans la tête depuis notre plus jeune âge, elle a fait des études et est devenue infirmière (progressant socialement par rapport à ses parents, ce qui était la volonté familiale) et elle a été nourrie par un truc qui était censé l’attirer mais qui ne l’a pas attirée, ce qui est une des sources de son problème, le modèle illusoire et consumériste. Le modèle classique qui veut que l’on soit heureux, qu’on ait une voiture et un boulot qui sera mieux que celui de ses parents. Ce qui parait très modeste et très banal, mais c’est le cas de générations de gens qui sont nés de 1960 à 1980. Une génération à qui on a dit qu’il fallait qu’ils quittent la campagne. Ce qu’on regrette, on leur demande d’ailleurs de revenir en leur disant qu’il y a plein de choses à reconstruire … avec le bio notamment. Il y a eu des générations encouragées à partir. « Faites vos études et partez de là ! » leur as t’on dit (avec secrètement le souhait qu’un des gosses reprenne l’affaire). Emilie comprend que tout cela est illusoire car la campagne a changée. Parce que la campagne est devenue une usine comme les autres. Emilie est une nana qui n’a pas intellectualisé ce qui était arrivé à la campagne, mais qui le ressent. Qui sent qu’il y a un truc qui cloche mais qui ne met pas le doigt dessus ! Elle sent qu’il y a un malaise, et ce malaise elle le ressent dans sa chair. Le jour où elle perd sa guibole, elle sent qu’elle n’a pas perdu que ça, et que ça s’est fait « en douce ». Elle n’a pas mesuré à quel point il y avait un bouleversement.

Colin Niel : Mon personnage de Michel est assez proche d’Emilie. Il se retrouve à la tête d’une exploitation en épousant Alice, une fille de paysan. Et se retrouve bloqué.

Marin Ledun : Il est très difficile de gérer une exploitation agricole. L’endroit où actuellement il y a une explosion des ventes de cocaïne, c’est dans le milieu agricole et notamment dans les grosses exploitations. A cause des cadences, épuisantes. La cocaïne était festive dans les années 80, c’est maintenant une substance que l’on prend en entreprises pour tenir les cadences.

Colin Niel : Michel est un type qui a fait des études agricoles et qui voudrait reprendre une ferme sans en avoir les moyens. En se mariant, il « fait gendre » (faire venir un gendre pour tenir une exploitation, ici une exploitation bovine). Ce qui est un idéal de vie pour tout le monde, l’exploitant agricole est content car quelqu’un prendra sa suite, Alice est contente car elle a trouvé quelqu’un et peut rester à la ferme et Michel a une exploitation. Sauf qu’il y a plusieurs problèmes. Au-delà des problèmes de couple, la ferme que la personne qui vient pour « faire gendre » n’est jamais vraiment à elle ! On continue d’ailleurs de dire c’est la ferme « untel » (le propriétaire d’origine), et le gendre reste toujours un « étranger ». L’exploitation reprise par Michel représente un énorme poids, le père d’Alice a tout fait pour faire grossir son exploitation, sans cesse aux aguets pour récupérer des parcelles à droite et à gauche … or, faire marcher une exploitation d’une telle importance est devenue énorme, surtout seul. Il ne s’agit plus d’une exploitation familiale, mais d’une entreprise à gérer avec des contraintes physiques avec la gestion des bêtes mais également des contraintes administratives. Avec des gars qui ne sont pas armés pour faire tourner une vraie entreprise. Le suicide dans le monde paysan vient beaucoup de là.

Marin Ledun : L’une des raisons à ces suicides est qu’il n’y a pas de coupure entre vie professionnelle et vie privée. La solitude et l’isolement étant d’autres raisons. La ferme d’antan était une exploitation familiale, il s’agit souvent maintenant d’une exploitation que l’on peut gérer seul. La seule fois où l’on rencontre ses copains c’est au salon de Paris !

Colin Niel : Le boulot d’Alice est celui d’assistante sociale, elle visite le monde paysan. Elle se retrouve bien souvent dans le rôle de la seule personne que les agriculteurs rencontrent. Quelles sont les réponses à apporter à, par exemple, la dépression ? Voilà l’un des problèmes rencontré par les assistantes sociales ! La solution est d’envoyer le paysan chez le psychologue ! Ce qui n’est pas simple. Pour une question « idéologique », en zone rurale on ne parle pas de ces choses-là, et pour une question pratique, quel psy aura la compréhension des problèmes de la campagne ? On ne peut déconnecter la psychologie du contexte social, éco, humain dans lequel évolue une personne. Certes des choses sont organisées, des pièces de théâtre mettant en scène le célibat, des foires aux célibataires … mais la société est beaucoup mieux armée pour répondre à ces choses-là en milieu urbain qu’en milieu rural.

Attention, le monde paysan est très varié. Il existe une culture différente entre un paysan du Nord, et un du Sud … Ce que l’on peut également observer avec le monde urbain.


De l’adaptation au cinéma

Marin Ledun : L’adaptation au cinéma des « Visages écrasés » (devenu « Carole Matthieu » à l’écran (ndlr)) ne m’a rien fait de particulier. J’ai pu assister au tournage, ce fut un moment extraordinaire. Le reste est le film de Louis-Julien Petit. C’est sa vision à lui. J’ai trouvé mon livre dans son film.


De la ruralité

Colin Niel : Les journalistes aiment à lancer des modes. Celle du roman noir rural, par exemple. Ce sont des mots de journalistes ! Le polar rural a toujours existé. Prenez Simenon, ou même Fred Vargas !


* Le 27 janvier 2017

** Le 18 décembre 2015

 


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Obia vu par Colin Niel


Pour aller plus loin

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13/04/2017
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