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La 3ème édition de Mines Noires de Noeux-les-Mines

Whooz : Les Mines Noires 2017
ON : Nœux-les-Mines

Les 5 commandements

A la recherche du Salon idéal

Cas d’école : Les Mines Noires, le Salon de Nœux-les-Mines

Et si on théorisait le Salon idéal ! Histoire que d’autres Salons puissent tirer quelques enseignements – et s’améliorer. « Les Mines Noires », le Salon de Nœux-les-Mines, l’un des quatre plus gros salons du livre des Hauts-de-France (avec « PolarLens », Templemars et Dainville), est un parfait exemple à suivre.

Galerie exclusive. Très vifs remerciements à l’ensemble des auteurs photographiés. A vos sourires, et vos regards.

Bénédicte Degrugillier - Une organisatrice heureuse - Le 12 février 2017 aux Mines Noires - Salon du Polar de Noeux-les-Mines

Alors, « Les Mines Noires », comment ça marche ? (Jean-Claude Bourret sort de ce corps !)

UN – Une organisation irréprochable. Une municipalité impliquée, notamment le service culturel de Nœux-les-Mines et des organisateurs passionnés. Cette année les Mines Noires étaient coordonnées par Bénédicte Degrugillier, libraire à la « P’tite Récré » de Sin le Noble et bloggeuse pour le site de référence les « Lymbes des Maux ». Bénédicte Degrugillier prenait la suite de Gaylor Kemp, ex-bloggeur de « Du Bruit dans les Oreilles » devenu auteur.

DEUX – Une communication tout azimut via les ressources du Net et la Presse Quotidienne Régionale. Une communication autour d’une programmation sans faille (le nerf de la guerre, mais pas que !).

Donc, TROIS – Une programmation de qualité. La troisième édition des Mines Noires comptait une quarantaine d’auteurs et était placée sous la présidence de Jacques Saussey. Le Salon comptait également quelques invités d’honneurs : Armelle Carbonel, Fabio M Mitchelli, Colin Niel, Anthelme Hauchecorne, Arnaud Codeville et MIG.

La programmation sans faille comptait les sorties en avant-première ou en exclusivité de quelques auteurs. Pour ne citer qu’eux : « Résilience » (Fleur Sauvage) de Damien Leban, « In Purgatorii » (Aconitum) de Johann Moulin ou « Le vrai du faux et même pire », le dernier ouvrage de Martine Nougué paru aux éditions du Caïman.

QUATRE – Un public conquis. Ce qui se traduit par des ventes de livres. Et si la folie d’Olivier Barbier, libraire de « La Ruche aux Livres » de Wavrin (librairie associée à l’événement) avait son importance dans l’histoire ! Le public de la troisième édition du Salon Noeuxois était présent dès l’ouverture des portes de l’événement artésien – incroyable.

CINQ – Le sens de la convivialité. « Les gens du Nord … » (air connu popularisé par Enrico Macias). Le Pas-de-Calais comme terre d’accueil. La palme de la convivialité est décernée, pour la troisième année consécutive, au Salon Noeuxois.

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Les Mines Noires est un Salon qui a une âme. Irrémédiablement. Le Salon de Nœux-les-Mines est de ces Salons qui dès sa première année a conquis auteurs et lecteurs qui y participaient. Les secondes et troisièmes éditions n’ont fait que renforcer cette première impression. De « local », le Salon a évolué vers une situation plus « nationale », mais en gardant son esprit régional.

De l’évolution. Une tête d’affiche internationale, un forum … étendre le Salon à deux jours de fêtes ? Que nous dira l’avenir ? L’équipe organisatrice saura garder la tête froide, et bâtir le futur du rendez-vous artésien avec la rigueur et le professionnalisme qui la caractérise, mais surtout avec passion, n’en doutons pas. L’équipe organisatrice est d’ailleurs d’ores et déjà à pied d’œuvre pour établir la quatrième édition du rendez-vous artésien. Il se murmure dans les milieux autorisés qu’un président serait pressenti (ne dites pas que je vous l’ai dit).